jeudi 30 décembre 2010

Veau d'or

Nos pas de vacanciers nous ont menés tous les 4 au marché hebdomadaire de Lalbenque.
Arrivés à 14 heures, RV était pris avec Jean-Marie, un collègue de Fred, très au fait des transactions qui allaient se dérouler et qui devait nous guider pour l'achat.
Peine perdue, en fendant la foule, nous apprîmes que les ventes à l'unité étaient déjà terminées, la récente météo neigeuse ayant rendu la récolte assez maigre.
14h30 pétantes, la corde tombe, d'autres acheteurs se précipitent pour les ventes aux paniers. La tension se lit sur les visages, l'avidité pour sentir, toucher, évaluer est à son comble.
Des "couples" vendeur / acheteur se faufilent et s'esquivent pour traiter plus au calme. Qui dans une ruelle adjacente, qui dans les locaux de l'hôtel de ville, qui sur de petites tables posées ça et là et munies d'une balance.
Ils sont systématiquement suivis par des paires d'yeux attentifs, des nez aux narines dilatées et de gros soupirs d'extase.
Quand à nous, nous allons nous réchauffer d'un bon café et essayer d'oublier notre "échec".
Peine perdue, notre voisin de table n'a pas fermé sa poche de blouson.
Elle est là.
Elle nous guette.
Elle nous assaille.
La coquine.
L'odeur de la truffe !!!!

lundi 27 décembre 2010

Best of 2010

Comme indiqué sur la 1ère de couv de mon magazine, j'ai eu devant moi sur le trajet retour le best of 2010: ma petite famille passée à 4 personnes, par la magie des cellules programmées depuis la nuit des temps pour fabriquer des lutins plus choupitrognons les uns que les autres.
Quelle cuvée mes amis !

lundi 20 décembre 2010

Le plaisir

De flâner à deux, dans les rues enneigées de Paris, bottes aux pieds et nez au vent... Et puis se mettre à couvert dans un restaurant, manger des "burgundy snails" (non ce ne sont pas des escargots d'Afrique), boire du vin, puis trouver ÇA, et s'en régaler aussi.

De rentrer à la maison jouer aux cartes, mais aussi à leur faire peur, et entendre  Jo dire "arrête de faire ça, j'aime pas, ça me fait descendre le pipi vers le bas"....

De se coucher pas trop tard, et puis de se rendormir le matin, juste après avoir confié les lutins à leurs grand-parents. Deux heures d'abandon comme pas eues depuis...si longtemps...

De l'insouciance en fait.

dimanche 19 décembre 2010

Bartholomé et son 1er TGV

Fils et petit fils de cheminot, c'était le grand saut.
Résultat: RAS,
un ange passe... en gazouillant.
Le wagon était content.
Et nous aussi !
Pfuuuuuu......

jeudi 16 décembre 2010

Bouffeur de guirlande


Et "on" se demande pourquoi les bagages sont si longs à faire....

lundi 13 décembre 2010

Inégale confrontation


Bientôt je serai grand maman ?

A la fois j'ai hâte de voir quelle belle personne adulte tu seras et en même temps ce moment privilégié de ta petite enfance, avec ses émerveillements et ses découvertes, pour super-énergétivore qu'il soit, reste un must have dans ma vie de parent.
J'aimerais juste y participer du bout de mon transat  et de mes tongs certains jours...
Comme hier au marché.
Impossible d'en placer une avec les copains au café, ni d'effectuer quelques achats sans ralouille. Par contre faire le zouave avec cochonnou c'était prévu au programme.
Spèce de dictateur !

jeudi 9 décembre 2010

Haïku d'hiver


Est-ce que c'est en automne qu'il pousse le beurre Maman ?

mercredi 8 décembre 2010

Surprise surprise

J'avais pensé qu'à l'occasion de mon anniversaire mon amoureux tendrait vers le parfum, les livres ou quelque nouvel outil de loisirs créatifs...
Avec quelques jours d'avance, il a rapporté ce délicieux compagnon de table, cet obscur objet du désir, celui qui me fait dire qu'avec les huitres "je goûte la mer" et qu'avec lui "je goûte la terre".
Il est de ces expériences sensorielles à nulles autres pareilles. Chacun ses émerveillements. Pour moi la truffe restera une découverte gustative majeure, récente et explosive. A l'image d'une libération des sens, d'une abolition des limites. Bref, un cadeau qui a tapé dans le mille !

lundi 6 décembre 2010

Cuvée 2010

8 Avril et 2 décembre

Très affectueuses pensées aux parents du petit Guillem après leur performance ! Et beaucoup, beaucoup de tendresse et de douceur pour que Nanou reprenne vite des forces.
Il est trop beau magnifique !!!

dimanche 5 décembre 2010

Mise en scène

Ce réalisme auto produit me "tue"...

samedi 4 décembre 2010

Dernière récolte

Une dernière fois avant les frimas, la petite récolte du jardin.
Les yeux se régalent des pointes de couleur éparses dans le saladier bleu, qui éclatent comme des pastilles nous remémorant l'été passé; le premier avec un jardin, quel plaisir ce fut.....
Rouges & oranges à croquer, sauf pour les intestins bléssés...

L'espoir est dans le boudoir

Il est des jours ou sainte Delphine mère de Barth a des idées de génie comme chez Gif*fi.
Woui Madame.
Un boudoir au bout des doigts et le brame du cerf se transforme illico en exquis gazouillis/gargouillis pâteux z'et humide.
Du presque silence.
Un instant de grâce.
Et m... pourquoi  n'y ai-je pas pensé avant ?
Fréquenter assidûment une cuisine pour un petit être que je découvre très glouton amateur de bonne chère et enfermé dans les limites de son petit corps de velours c'est inhumain dur.
Du coup pendant que ça mijote, j'ai pu me remettre à lire régulièrement quelques pages.
Yep.
Le boudoir est l'avenir de la femme.
Le saviez pas ?

mardi 30 novembre 2010

Au boulot les zigotos !



 

Cette année le sapin se portera dès le début du mois de décembre, tendance argenté et ... bleu turquoise (sinon c'est trop facile).
L'atelier de fabrication est débordé et suite à une réunion en présence de tous les délégués, il a été décidé de s'y coller un peu chaque jour pour rester dans les temps.
Le piquet de grève a négocié l'apprentissage du "feu des allumettes" pour que les bougies de chaque soir soient elles aussi de la partie.
Camarades syndicalistes pyromanes à bientôt !

vendredi 19 novembre 2010

Dauphin du T.O.E.C fils de Delphine

Alors qu'Alice notre charmante nouvelle baby sitter se chargeait de satisfaire la dalle de Barthi-coco avant son repos nocturne, nous sommes montés dans la voiture faire route pour une nouvelle aventure familiale.
Quelques minutes après, j'entendis King Papa annoncer à Joachim; "Tu seras dauphin mon fils".

Ainsi résonnait-il sur le chemin qui nous menait à la toute première leçon de la toute première activité de notre tout premier fils; la natation.

Et nous avons tous trois vécu un grand moment magique !

La piscine Nakache, joyau d'architecture des années 30, aux bassins enfin restaurés accueillait une foultitude de loustics tous plus excités & motivés les uns que les autres.
L'accueil de l'association dès l'entrée, l'organisation rodée des vestiaires, la multiplicité des jeux proposés, la patience et la douceur des animateurs, l'ambiance parentale des gradins, les cris des relais organisés dans le grand bassin, la chatoyance des reflets de l'eau en perpétuel mouvement et la beauté du lieu ont agi sur nos nerfs de parents en fin de semaine à l'égal d'une bouteille de très grand cru assorti d'un massage en profondeur.
Je ne sais si cela va durer, mais ce soir le spectacle du plaisir qui animait petits et grands était TRES contagieux.
C'est si bon le bonheur...

jeudi 18 novembre 2010

Sherlock & son époque formidable


Bartholomé doit changer de type lait, rapport à la texture de ses... euh.. comment dire. Bref, ce qui sort de son tuyau....
La pédiatre silencieuse et fermée diserte et souriante, m'a écrit le nom du lait sur un papier lundi.
Nous sommes jeudi et bien sûr le papier s'est envolé...
Comment retrouver ce nom et assurer le bien-être digestif & sphinctérien de ma progéniture ?

1/ Téléphoner à la pédiatre
Perdu ! Elle ne travaille que l'après-midi et est protégée assistée par une plateforme téléphonique qui refuse de vous la passer.

2/ Regarder sur internet à Gall**ia et les appeler
Encore perdu ! Je vous passe quelques étapes, mais quand enfin j'ai eu un humain au bout du fil, il me fallait décliner, nom, prénom, adresse, téléphone et date de naissance du bébé. J'ai dit de façon autoritaire ferme qu'on allait s'en passer puisque je voulais seulement la réponse à une petite question de rien du tout sur leur gamme de produits.
Ben après un temps d'attente relativement long court, la dame m'a répondu qu'ils ne pouvaient pas me le dire ... et que le docteur lui avait dit de m'orienter vers la pharmacie pour tout conseil...
Je lui ai dit de remercier le docteur pour son efficacité de ma part, puis souhaité bien du courage car si travaillant pour Gall**ia on lui disait de botter en touche ne pas répondre aux consommateurs, son job devait être super passionnant et porteur de sens...

Cette société de trouille et d'ultra protection où nous finissons de plus en plus planqués derrière un téléphone portable et un ordinateur commence à me faire froid dans le dos.

Parlons comme les vieux; avant, on prenait son téléphone et on demandait à la pédiatre de nous redonner l' info.
Aujourd'hui on commence par trimer pour trouver un numéro de téléphone, puis on continue nos efforts pour essayer de parler à autre chose qu'une machine, et enfin on rame pour trouver de la compétence au bout du fil.
En plus les con-versations peuvent être enregistrées...

Parfois je me demande s'il ne vaudrait pas mieux laisser mon fils mourir de faim que de lui proposer de vivre dans un tel cirque !

Ben quoi ? Je plaisante, alooors ! Vaut mieux rire que pleurer non ? Si ?

samedi 13 novembre 2010

Désencombrement & maturité

Essai de panier en épines de pin à la façon des indiens...
C'est l'automne.
La saison du thé bien chaud et des bougies parfumées, des bottes et du ciré, des baisers mouillés et des bricolages issus des balades en forêt.
C'est aussi cette année la saison d'un énOOOOrme tri.


Après quelques étapes "faciles", j'affronte enfin mes vieux démons; tous ces dossiers qui me rappelent mon parcours professionnel et les étapes qui l'ont jalonné.
Je trie, je jette, j'épure.


Maintenant, je me pose la question de vraiment savoir ce que je veux faire de mon temps.
Et je peux enfin mieux me poser la question parce que le passé me tire moins en arrière, parce qu’une importante partie des papiers et objets disparaissent petit à petit de ma maison. 
J'ai toujours intuitivement senti la nécessité de ce tri, mais je ne suis jamais allée assez loin.
En ce moment la donne change !


Exit les documents qui rappellent des mauvais souvenirs, exit les objets auxquels je suis attachée par la culpabilité, exit tout ce bazar qui m'empêche d’avancer. 
Littéralement, c’était comme un boulet à tirer. 
Pas étonnant que souvent chaque pas me soit aussi pénible. Pas étonnant que nous nous réveillions fatigués tous les matins, que la simple pensée de devoir réfléchir à des choix nous épuise d’avance : nous étions déjà épuisés par ce bazar qui nous tue. 
Il empiète notre espace vital, bouffe notre énergie, nous dévore. 



Aujourd'hui je fais place pour un coin atelier, place pour nouveaux équipements, pour nouvelles connaissances, de la place pour moi.
Je réalise tout ce que je sais faire, qui est intégré et nul besoin de guides-archives, ou d'être prouvé. C'est le privilège de la maturité de sentir et savoir avec plus de facilité, d'acuité et rapidité. Je suis fière de tout mon bagage intérieur.


Et cette sensation de liberté et de légèreté qui s’empare un peu plus de moi à chaque sac qui sort et chaque acheteur qui repart. C'est délicieux !

mercredi 10 novembre 2010

L'heure est grave camarades

Je tiens assis presque sans piser (= pencher like the tower)
Je rampe arrière en poussant sur mes tits bras musclés.
Je me secoue le popotin tel le cowboy moyen au galop sur son Jolly Jumper de père.
Et maintenant je lui tire la langue fort et loin, avec une maestria consommée...
Bref j'entre en scène pour l'acte II: "projet d'évasion en préparation".
D'ailleurs j'ai un accessoire pour me grimer et passer incognito !

dimanche 7 novembre 2010

Fan club

J'adooore quand les petits bouts font ou m'envoient des dessins, je les garde, je les collectionne, je les savoure pendant que mes mains tiennent un mug de thé bien chaud.
C'est mon grand plaisir graphique des matins d'automne et d'hiver (le reste de l'année ce sont mes tomates que j'inspecte au réveil). J'aime voir l'ébauche chez eux de ce que nous avons de typiquement humain; la trace et le signe.
Et puis j'attends maintenant avec impatience que mes enfants et ceux des amis commençent la série des bonhommes patates avec des bras en croix et des doigts à la pelle, ça, je pense que ça méritera l'encadrement  !

jeudi 4 novembre 2010

La trame de la vie

Ça monte, ça descend, et surtout ça avance, même chaotiquement quoi qu'on en dise...

M'est avis après une petite tournée intense de discussions avec de nombreuses copines ces 2 dernières semaines que je suis aujourd'hui en possession d' une photo assez épatante résumant nos vies de femmes.
Du coup, forte de ce sondage auprès d'un "échantillon représentatif", je peux lancer des poncifs globalisants sur notre rapport au sexe dit "fort"...

Ces messieurs sont des as de l'esquive plus ou moins voulue en matière de communication. Et même quand ça semble passer un cap (par exemple celui du je t'entends à je t'écoute, puis à oui pourquoi pas), la mise en pratique est au bien être du couple ce que le cerveau est à un candidat de télé-réalité. Quand il y en a un, il ne sert à rien.
Quelques encablures plus tard, on retrouve Monsieur et Madame éructant à nouveau sur les mêmes sujets qui n'ont pas avancé d'un poil.

Concernant la "gestion" des enfants et ce que cela a amené dans le couple d'ajustement plus ou moins ajustés, la liste est trop longue... Les copines et moi nous avons prévu la sortie d'un livre en 4 tomes pour Noyel car nos chérubins impliquent d'upgrader la version de chéri 2.0 à chéri 2.2 ou 5/5... et là c'est pas gagné pour le fameux échantillon représentatif.

Le linge et sa copine la vaisselle sont rien que des ordures se reproduisant sournoisement pour nous embêter. Not to mention les moutons de poussière...

Avec le temps, des fleurs, un restau ou un voyage en amoureux sont devenus des items totalement incongrus dans une vie dédiée à la logistique domestique.

Donc la femme toulousaine normalement constituée, bien que devenue mère et ayant à cette occasion perdu beaucoup (sa beauté et son tonus, pas son poids je vous rassure),  finit un jour par faire installer le câble et brancher ses 2 neurones.

Et là ça pète ! Beaucoup me disent que l'évolution des rôles hommes/femmes et les progrès en matière de communication au sein des familles ne sont que des titres d'articles mensongers.

Moi ce que j'en dis c'est que cet automne va être chaud bouillant vu comme les copines sont remontées...

dimanche 31 octobre 2010

Vie de château

Cette étrange facilité avec laquelle je me glisse en ce moment dans de nouvelles et luxueuses habitudes...
Bains parfumés, feu de cheminée et bon vin le soir, balades en bord de riviera ou dans la végétation luxuriante de jardins remarquables, propriétés bluffantes, châteaux z'historiques, promontoires, routes sinueuses, vues dégagées, mer scintillante, thés d'automne et soleil encore si doux.
Ce matin, alors que je paressais seule dans le lit encore chaud de sa présence, j'écoutais les bruits de  ma famille, les gazouillis de l'un et les questions de l'autre.
Et aujourd'hui Papa, on fait quoi ?
Oui, aujourd'hui il ne restait que 24 heures à savourer sur cette presqu'île et j'ai pensé à ces deux derniers mois. J'ai rêvé que ce mauvais film tenait dans une très petite boite que je me promets d'oublier au fond d'un placard.  Et à la place et dès demain, je projetterai les bobines des nombreux souhaits qui n'ont pas manqué de fleurir ces derniers jours, issus de nos discussions, des sittings contemplatifs et de l'apaisement que ces vacances ont fait jaillir d'un endroit pas si profond que ça. Juste après la surface, juste après la carapace.
Aujourd'hui je me suis promis de tenir la barre, sans lutte et sans tension. Juste droite et souple, consciente de mon cap, sans oublier que les miens comptent plus que tout et que je veux savourer ce quotidien qui tisse mon histoire.


jeudi 28 octobre 2010

mardi 26 octobre 2010

Ouaouhhhh !!!!!

Je ne connaissais pas la côte d'azur, je la découvre, et je suis émerveillée ! Les odeurs, madre de dios, quelles
odeurs !! Et la végétation, et la géographie toute pleine de ces découpes de terre qui finissent dans la mer et son écume. C'est magique et féérique.

samedi 23 octobre 2010

Far away

Oui, loin, très loin.
C'est au bord de la mer que nous partons respirer tous les 4 et tourner la page de ces odieuses dernières semaines.
Nous allons fabriquer et mettre en couleur des dinosaures en carton, plonger à la piscine municipale, marcher en bord de mer les mains dans les poches et les bottes aux pieds, aimer, admirer & photographier.
Boire du thé (et pas que...) et laisser le temps au temps.
A nous Hyères et Porquerolles, !! Attention à vous, les pirates toulousains sont libérés et en chasse au trésor du bonheur retrouvé.

lundi 11 octobre 2010

La cortisone est une conne

Passe ton chemin si tu veux du divertissement, là aujourd'hui c'est vidage de sac.

Donc je disais, la cortisone est une conne, elle nous a pourri tout le mois de septembre.
Même si elle soigne. 
Il a fallu plusieurs semaines de traitement ainsi qu'une inquiétude face aux chances grandissantes de divorcer et/ou passer un de mes enfants par la fenêtre pour que je pose la question à un toubib en visite de contrôle sur les effets secondaires de mon traitement.
Il m'a gentiment rassurée : "certaines personnes font même des crises maniaques à cause de ce médicament...."
Ben moi je dis que le Monsieur le Docteur  (merci c... de m'informer des effets secondaires du traitement de cheval que tu m'administres dès le début de celui-ci et pas 10 questions, 2 rendez-vous et 5 semaines après... ) je vais te mettre avec Rémi en bocal longue conservation sur mes étagères pour me souvenir de l'importance de prendre le temps de poser TOUTES LES QUESTIONS qui me turlupinent et en TEMPS REEL, blouse blanche et symbole de l'autorité ou pas.
 
Donc depuis que la "belle plante" est sortie de mon ventre début avril,  je n'ai pas été malade ni sous traitement seulement en juillet et aout. Le reste c'est pneumopathie et ses suites + toxo et ses conséquences optiques...
Tu rajoutes le tirage de lait toutes les 4 heures jusque fin août et la cortisone depuis et t'as la photo des 6 derniers mois.
Yeah....

Tu m'étonnes que je doive utiliser la fonction "retouche" sur les photos pour gommer les cernes.

Alors maintenant, on passe au traitement "décroissant", couplé au moral bonito ascendant tranquilité et puis on zieute tout ça en visite de contrôle dans un mois...

Je sais c'est pas un post marrant, mais t'étais prévenu lecteur.
La suite sera plus au top promis, car samedi dernier je suis passée dans une autre galaxie...

jeudi 7 octobre 2010

Chantage & damnation

En ce moment nous n'avons qu'à bien nous tenir, sinon les conséquences seront teRRRRRRRibles. La messe est dite, le chantage affectif posé;

"Je vais plus être ton amour de chéri".

Ouille ! Ça fait mal...

dimanche 26 septembre 2010

Séparations

Après l'appartement vendu, la voiture changée, le lit, le lave linge et la bouilloire remplacés, force est de constater qu'un vent de renouveau matériel souffle avec constance dans notre vie...

Hier matin c'est notre canapé lit futon qui a pris la poudre d'escampette pour une colocation d'étudiants en mal de confort...

Et bien figurez-vous que ma sensibilité extrême me pousse à confesser que la séparation d'avec ces objets inanimés est loin de me laisser indifférente. Elle me remue l'âme & active les souvenirs. Des condensés de vie "popent" à mon cerveau disponible.
Véridique.

Quand la 306 est partie la semaine dernière vivre une autre vie, tout un pan de nos escapades m'est alors revenu en mémoire: virées parisiennes & rémoises, trajets A/R travail/maison juste pour le plaisir de déjeuner en couple, WE de rando, de ski, de baignades à la mer, Espagne, Toscane, et même Croatie....
Un sacré véhicule, un support d'évasion, d'aventures et de découverte.

Pour le canapé-lit futon ce sont les grasses matinées d'un couple sans enfant... Ces périodes bénies, ce sommeil lourd, l'abandon musculaire profond, total, cet oubli, ce relâchement... et les câlins passionnés, et les lectures jusqu'à pas d'heure sans souci du lendemain, et les marchés du dimanche matins loupés pour reveil extrêmement tardif...
Puis les mouvements de pivot pour extraction via l'accrochage du radiateur lors des deux grossesses...
Puis ce fameux matin d'avril où j'ai su au réveil que Bartholomé serait dans mes bras le soir même...

Le lave-linge et la bouilloire par contre rien...nada.

Faut croire que pour moi les souvenirs associés au matériel ne pulsent que par l'affect qui a pu s'y greffer...

Hier c'était l'anniversaire de ma chère grand-mère. Mes pas m'ont guidée vers la cuisine et je me suis retrouvée à penser à tout cet amour inconditionnel qu'elle m'a donné alors que mes mains astiquaient une théière en argent qui en avait bien besoin.
Cette théière, ma grand-mère me l'a offerte en me disant qu'elle la tenait de la sienne, celle qui l'amusait follement parceque ses petits pieds courraient sur les pédales de l'énorme piano sous lequel elle se cachait petite fille.

Du coup je repense à d'autres possessions, à tous ces coquillages dans mon placard et aux ballades en bord de mer. Je ne les regarde que de temps à autre. Parfois je les mets en scène sous un globe ou dans les compartiments d'une table basse. Impossible de m'en séparer, et pourtant ce ne sont que quelques morceaux de calcaire.

Et je me dis que j'ai dû passer le virus.

Joachim collectionne déjà les bâtons.
Grands.
et longs...

vendredi 17 septembre 2010

Mêle-moi de mes oignons

Souvent quand je me sens perturbée, le seul moyen de me retrouver c'est de prendre soin de ma maison et ranger/trier.

Tout, à fond.

Jusqu'à en avoir l'esprit libéré afin de pouvoir réfléchir à mon vrai problème.

Et bien j'ai diagnostiqué fin de semaine dernière entre 4 sacs plastiques et 3 cartons d'affaires de trop que j'ai récemment joliment raté le virage de la part des choses entre détachement maternel et abnégation parentale pour m'encastrer copieusement dans le platane affectif de l'angoisse de mal faire.
Une cata de plus à mon actif.

Plus j'avance, plus je réalise l'ampleur de la tâche à accomplir pour rester souple & aimable en toutes circonstances, plier mais ne pas rompre, choisir avec discernement, garder le fil et ne pas perdre de vue mes vrais besoins... Sentir et avancer.
Et baillonner ce Jimmy Cricket de malheur qui juge en permanence tout ce que je fais !

Alors depuis le début de la semaine je teste soir après soir des disciplines différentes, histoire de profiter du bon conseil de ma chère amie tarbaise qui dit "si tu sors pour faire du sport tu t'en sors".

Je continue donc mon antibio et cette cortisone de malheur qui te fait speeder et hurler sur tout ce qui bouge, mais je fais ça sur une base beaucoup plus saine: un gros tas de courbatures cerné par une enveloppe corporelle de plus en plus tonique, une peau flasque mais gorgée d'huile, des cheveux mal coupés mais nourris et un intérieur sale mais allégé.

Quand je vous dis que ma vie n'est que progression...

Pression


" - Comment on peut être vieux maman ?
- Ça se fait tout seul (snif)."
.....
" - Et quand on est mort après y a quoi comme animal ?
- Ben certains disent qu'on va au ciel et d'autres qu'on revient sur terre. Alors on trouve les animaux du ciel et ceux de la terre."

J'ai de plus en plus souvent l'impression que j'ai intérêt à avoir du temps de cerveau disponible z'et alerte moi...

mercredi 15 septembre 2010

J'aime les filles


Embouteillage de petits bolides sur le sol du salon ce matin.
J'ai sursauté de 5 cm assise que j'étais sur mon sofa buvant mon thé anglais au moment ou un minus de 4 ans à peine sonnés a éructé d'une voix lasse et tonitruante :
"ALLEZ, avance les gonzesses là !!!"

Moi qui croyais que les brunes comptent pas pour des prunes, j'ai du taf en retard.

Foutue école...


Mon oncle d'Amérique

L'aventurier de la famille c'est lui. Il est parti au delà des mers, il a coupé les ponts, il est au nouveau monde depuis aussi loin que je me souvienne.
De temps à autre il refait surface, lance quelques phrases d'un humour que je ne comprends pas et révèle dans un sourire quelque vérité issue de sa recherche personnelle aux membres de la famille en observant leurs réactions.
Ces dernières années, ses déplacements sur le vieux continent n'ont été impulsés que pour régler administrativement des histoires de famille et repartir plus riche qu'il n'était arrivé.

Il revient ces jours-ci. Il passe par Toulouse. Il m'a fait signe par mail pour se voir.

J'ai regardé ce que provoquait en moi la venue de cet homme que je n'ai pas vu depuis 10 ans auquel je suis relié par ce "lien familial" en jachère et je n'ai rien trouvé.
Rien justement, le vide, le néant. C'était très étrange. J'ai pu rencontrer le fond de cette affaire à une vitesse supersonique alors que mon énergie actuelle ne me permet que de me traîner.
Alors j'ai opté pour la poursuite de notre non-échange et signifié le plus poliment possible que je n'avais pas de désir actuellement pour partager un moment qui risquait fort d'être "creux".

Je suis très heureuse d'arriver aujourd'hui à écouter mes désirs sans crainte ni culpabilité, de cheminer au plus près de moi même et d'être vraie dans les aspects de ma vie. Je mesure le changement et pour rien au monde je ne veux continuer sur l'ancien chemin.
Même si je vieillis,
même si,
même si.

mardi 7 septembre 2010

Vite et bien

"There is more to life than increasing its speed".
Mahatma Gandhi.

C'est la fin d'une aventure de plusieurs mois, d'un corps à corps paisible, réinventé et heureux.
Malgré les pressions, malgré les questions, malgré les inquiétudes des autres, et non les nôtres, nous avons allaité à deux nos deux enfants. L'un après l'autre. De la même et étonnante façon. Avec la même et douce volonté, jour après jour, nuit après nuit.
A toi mon amour mon mari, à toi qui a partagé mes doutes initiaux, soutenu mes faiblesses de parcours et dénoué mes tensions finales pour que mon désir d'allaitement puisse être là, présent et aussi abouti, avec la forme que nous avons pu et voulu lui donner, je te remercie du fond du coeur.
Je n'aurais pu tenir si longtemps sans ton aide et ta compréhension.
Et tu as ainsi offert beaucoup plus que cela.

Car j'ai puisé dans ce geste millénaire et symbolique autant que j'ai donné.
Il a représenté l'essence du don originel qui suit celui de la vie, la survie, la poursuite, le début du grandissement de ces deux personnes issues de nous, qui nous lient et nous prolongent.

Et j'ai pu moi-même grandir aussi à travers lui, m'émanciper des rôles pré établis, trouver la mère que je souhaite être et qui finalement se trouve être très très différente de celles qui m'ont précédée.
J'y ai donc aussi trouvé mon unicité, ce qui me rend unique.
Une re-naissance en quelque sorte.
La boucle est bouclée, nous sommes la famille que nous avons voulue. Nos liens s'étoffent, au fil des jours de notre intimité à quatre. J'aime intensément cette partie de ma vie, remuante et transformatrice. Elle pulse, elle me porte, m'entraîne de découvertes en découvertes.
C'est le mouvement.
C'est intense et si fort.

Aujourd'hui le rivage où j'ai donné naissance s'éloigne, le petit bateau commence à naviguer loin de nous, le corps à corps s'estompe, Bartholomé grandit si vite !

C'est un arrêt forcé pour raisons médicales, et puisqu'il en est ainsi, je me laisse porter avec douceur après ma rébellion initiale. Ne pas lutter, vivre le moment présent, celui qui signe le passage pour moi, c'est la fin d'une aventure; les grossesses et les allaitements. Je réinvestis d'autres parties de moi que je ne savais pas gérer en même temps que ces moments là tant ils me prenaient de l'énergie.
Et c'est bon !
Comme de se retrouver après une longue absence.
Je savoure.
Doucement.
Ce soir j'ai mis des paillettes dans mon bain à bulles ! Je sors de cette période polie comme un galet. Mes aspérités s'estompent.
Je brille maintenant de mille feux.

Et puis à tous ces bébés aidés par le lactarium qui auront goûté à mon lait, au revoir aussi. Je pense souvent à vous, anonymes dont la vie est précieuse, et vous envoie ce soir mes voeux pour une très belle (et nourrissante ;) vie ici bas !

mardi 31 août 2010

Carni & Herbi montent un bateau


En terrasse de café, hier après-midi aux Carmes:
"Maman, moi je suis eau-i-vore et grenadi-vore" !
...
Reste à ça comme boisson pour l'instant fils et je te donne ma bénédiction urbi et orbi.
Quand je vous dis tous les dinosaures (carni-vores et herbi-vores) même disparus et "tous mourutes" mènent à Rome.

Tragédie grecque

La pédiatre mollassonne, évangélisante pro-allaitement à 80% de la durée totale des consultations et injoignable par téléphone en direct a "laissé sa place" lundi dernier à une consoeur.

Celle-ci est plus âgée, pro-homéopathie, et son secrétariat à distance m'a raccroché au nez lorsque j'ai insisté pour qu'on pose une petite question pour moi à l'un des docteurs de la plateforme.

Deux améliorations sur trois concernant le domaine ultime tendance de la santé accessible à tous et exercé par de sympathiques, avenants, compétents z'et disponibles praticiens, faut pas en demander trop.

Je me suis donc rendue au rendez-vous en espérant m'être bien souvenue qui de l'aile ou la cuisse méritait le patch anti-douleur sur la zone à piquer en cas de vaccination.

La dame est propre sur elle, organisée, vigilante et surtout elle a la clim (sans dec', c'est hyper important de nos jours).

Elle a émis un avis péremptoire sur notre Bartholomé national;
"C'est une belle plante" a-t-elle lancé en le voyant (pour ne pas dire un sacré morceau... quand je vous dis que cette dame est clean).

Et de 2 pédiatres qui nous expliquent comment monsieur explose les scores et semble pressé de grandir.
Ssssniiiiiff, adieu joli nourrisson vagissant,
Sous contrôle parental EXCLUSIF,
TOTAL,
et surtout INDISCUTE...
(je rappelle à ceux qui scotchent le radiateur en fond de classe qu'un désir est toujours légitime à défaut d'être toujours raisonnable...)

Ben la bête se tient aujourd'hui presque sans effet Tour de Pise dans sa chaise haute, râle sévère quand on lui essuie les babines chargées en bave d'escargot et surtout met sa menotte droite et retournée sur son oeil (ou front ça dépend du sens du vent) lors des biberons en un geste très théâtral style tragédienne grecque en pleine action.

C'est trop dur la life quand on a 5 mois et qu'on fait tout pour en paraître 8...

dimanche 22 août 2010

Sourd & malentendant à la maison d'"hôtes"

Quand vous énoncez à Rémi, grand manitou désabusé de la maison d'hôtes à Olargues que non koh lanta c'est pas pour vous et que l'objectif de mettre les voiles pour 2 petits jours et demi de vacances décontractées loin de chez nous vient de s'éloigner à la vitesse grand V,
Quand vous ajoutez que votre petit bébé de 4 mois et demi non vacciné reposait sur des couvertures par terre et que le grand de 4 ans a vu un "truc bizarre qui bouge Maman et qui vient vers moiiiiiii !!!!",
Et que vous finissez par lui dire que vraiment là ça va pas le faire alors on va vous régler ce qu'on vous doit et, même s'il est 23 heures, on a fait les bagages et on se tire ailleurs sénégalais,
Ben Rémi c'est le brave gars rendu en fin de saison qu'a la tête complètement démontée et qui vous explique les yeux vitreux et le sourire moqueur en coin que vous êtes un peu fo-folle.
Ah bon ?

Ben oui, ce ne sont que de petits, tout petits scorpions noirs pas dangereux et faut pas s'affoler pour si peu...
Même avec un bébé par terre,
Et même que c'est facile de dormir cool et détendue quand on arrête de se monter la tête pour rien...

Moi, j'en dis que je vais ranger le souvenir de Rémi sur mon étagère où je garde mes conserves pour l'hiver catégorie avec morceaux d'humour 2nd degré dedans.
Car en ce qui me concerne, il est à archiver avec les expériences qui marquent.
Ici je dirais que la classification qui s'impose est avec la famille "Rencontre avec les échelles de valeur d'autrui".
Ben j'en arrive comme d'hab à un moment de forte interrogation.
Suis-je plus ou moins flippée que les autres ?
Plus ou moins inconsciente ?
Démarre-je le moteur trop tôt ?
Passe-je les vitesses trop vite ?

Ben ces dernières 48 heures me montrent qu'en matière de protection animale dans le parc du Haut Languedoc, mon échelle de valeur s'arrête là ou le talon de ma chaussure droite frappe à plusieurs reprises...

jeudi 19 août 2010

Tu seras un homme mon papooze


Va falloir assurer mardi prochain...
Je vous dit que ça...
Pitigasson fêtera ses 4 ans.
Depuis que tonton Damien lui a offert un livre sur les indiens, nous entendons parler du pays et Queen Mama a bien du boulot pour transformer un jardin toulousain en plaine amérindienne...
Mais qu'est-ce qu'elle s'éclate !

mardi 10 août 2010

Quoi ? J'ai pas entendu...


J'ai passé 3 ans de ma vie de jeune femme au Danemark, et les danois ont une expression qui dit qu'au bout de 3 jours, ça pue le poisson.
Ils évoquent ainsi la difficulté à se côtoyer les uns les autres et à vivre ensemble...
Nous, nous n'avons passé que 48H sous le même toit, et voilà que ma maison est de nouveau une zone de test opérationnelle grandeur nature...

Dès ce matin, le débarquement a commencé.

Cible = Petit frère qui essaie de s'en payer une nouvelle tranche après un bon bib de 200.
Méthode = je crie dans la maison pour me faire entendre ou alors je monte me recoucher et je donne des coups de pieds dans le mur qui nous sépare.

Cible = Maman sous sa douche bien méritée.
Méthode = j'annonce avec un regard de cocker que j'ai faim, et j'in-siste-grave-sur-l' ur-gence.

Cible = Maman dans la cuisine préparant le repas me proposant 3 accompagnements pour le plat du jour.
Méthode = j'en choisis un 4ème.

Cible = Maman donnant le biberon à mon petit frère.
Méthode = à la fin de chaque échange verbal avec ma mère je dis "quoi ? j'ai pas entendu"...

Autant dire que depuis ce matin il ne joue plus comme hier, il est entré en mode combat...

Option cumulative enclenchée.
Avec mises à feu.
Et explosions.

Moi ce que j'en dit, c'est que "Petit frère le retour in my lifeu" n'est pas la meilleure projection à laquelle il ait assisté ces derniers temps.
Et que pendant ses vacances il a du côtoyer quelqu'un un peu dur de la feuille...
Alors il se fait son film.
Avec moi dedans.

Et zut.

lundi 9 août 2010

Le monde pour terrain de jeu


Je me régale, de vraies vacances, je voyage !
La main gauche armée d'un fer à repasser....
Mais le monde est à mes pieds....
Les avions volent, virevoltent.
Nous appareillons pour des destinations de rêve. Pour l'instant nous les nommons globalement par leur continent. La tour de contrôle du haut de sa table à repasser donne de curieuses instructions; "bagages et fraises tagada chargés ?", "autorisation de décoller accordée".
Le livre sur les enfants du monde de Mamida ressorti, nous optons pour un survol du Canada, puis un atterrissage en Mongolie.
Le commandant de bord qui en connaît un rayon me précise qu'en plus des yourtes et des yayourtes, les Mongols ont des montgolfières...
Évidemment, what else ?

samedi 7 août 2010

Delphine & LA rentrée


Je suis en état d'alerte et de flippe totale c'est officiel.

Il fallait bien que les vacances, et par là j'entends moments de tranquillité, fainéantise et rinafoutisme soient abrégés. Trop de bonheur peut nuire à votre santé c'est bien connu. Le relâchement de la cellule & du muscle c'est mal, c'est rien que le début d'un glissement vers le néant absolu...

Ma cuisine et ma salle de bain attendent le forniquage avec la spontex depuis... un temps certain, mes papiers de se retrouver bien rangés komifo, la poussière s'en donne à coeur joie façon réel tapis d'atterrissage entre les 2 canaprouts du salon et la pile de linge à ranger se la joue Tour de Pise ++

Et dimanche c'est le jour du seigneur des jouets.
Ben oui, dimanche c'est pas air force one mais TGV one qui va déposer el paquete, j'ai nommé grand-frère Jojo.
He's back les amis, c'est le retour.

Aie, ouille.
Après 3 semaines d'absence.

La première tu as encore les épaules nouées toute la sainte journée sans t'en rendre compte et du sniffes de la larme avec des vrais morceaux d'émotion dedans en raccrochant de la webcam.
Normal, t'es tellement habituée que tu réagis au manque.

Semaine n°2 tu passes à la carte postale, qui est à l'émotion ce que l'éloignement est à tes trapèzes et ton moral; un début de relâchement musculaire ET sykologique.

Et la dernière semaine, c'est paisibilité, extase & bonheur. Tu ne penses plus qu'à ton nombril, et sans culpabilité aucune.

Alors ce matin une petite crispation me prend au saut du lit (oui je saute de mon lit maintenant, le futon est muerto lui aussi, mais je vous raconterai ça une autre fois). Tout ça parceque je visualise avec précision l'état sauvage auquel mon Jojo d'amour doit être arrivé.
Bourré de certitudes du haut de ses presque plein pouvoirs gagnés à la force du poignet & du baratin auprès de ses grands-parents...

Il va falloir "re-civiliser" la bête...
Autant vous dire que je vais avoir de la matière fraîche pour les rubriques "petits plaisirs" et "Vie de famille" & "Guerre des nerfs"...
Amis du blog réjouissez-vous, en vérité je vous le dit, dimanche ça va être du lourd.
Amen.

mardi 3 août 2010

Cocon et mutation

Je ressens régulièrement l'appel du calme.

A avancer dans ma vie, les moments "hors tumulte du quotidien" me sont de plus en plus agréables. Je les goûte, je les savoure, tels les petits gâteaux apéritif d'une bonne soirée entre copains.

D'autant plus que certains de mes interlocuteurs me proposent parfois de partager ce qui me fait l'effet d'interactions avec des camés en manque.

Pour les plus atteints d'entre eux, qui s'agitent en tous sens, ils ne regardent ni n'écoutent plus autre chose que leur petite musique passée en boucle ultra rapide, perdent toute logique ou capacité de réflexion ainsi que le contact avec les autres êtres humains qui les entourent. Je les vois se transformer sous mes yeux ébahis en robots éructant des masses d'inepties, les membres agités de soubresauts, l'oeil fuyant et le temps à gagner pour toute religion.

Pour les plus lights, ils ne sont jamais disponibles autrement qu'entre de multiples activités ou sous conditions drastiques, laissant derrière eux le regret de ne pas avoir pu échanger et partager plus longtemps.

J'ai beau analyser le trait, me dire que c'est parceque que je ne travaille pas que je les perçois comme ça, parier sur une différence de tempo, ma déduction finale est que pas du tout, bien au contraire. Tout est une question de choix.

Car je travaille en fait, et beaucoup, et tous les jours, à ma façon, et pour le plus joli & difficile travail au monde...

Donc je force le trait, mais ceci est d'autant plus exact qu'il y a à peine 5 ans "j'en étais"; je participais encore allègrement à ces échanges vides de sens et ultra speedés....

Oh oui... mais j'ai changé, j'ai décidé tout doucement que ma vie comportait des priorités et que j'allais cesser de ressembler à un pantin désarticulé qui cherche à tout caser là où faire un peu suffit à épanouir et faire fonctionner le schmilblick. Finalement, il en faut peu pour être heureux comme le dit un bon gros ours de notre connaissance.

Et puis aujourd'hui y a toujours un moment dans l'année où je sens l'appel du silence, du rangement, du tri, de la réflexion et des relations vraies.

C'est souvent à l'approche de mon anniversaire et des fêtes de fin d'année que je n'aime pas justement à cause de tout ce speed et des relations faussées.

Cette année je suis surprise, c'est maintenant !

En plein break estival !

La rencontre de Bartholomé avec ma grand-mère, les questions soulevées en moi par ce voyage, le moment doux d'une séance d'haptonomie parentale et une jolie pause à Tarbes y sont pour beaucoup.

J'avance doucement, mais depuis 10 jours "mon intérieur" (à tous points de vue) s'épure, se purifie, et j'en sors rassérénée. Chouette alors !