samedi 29 mai 2010

Pas de pot & Méthodo montent sur un bateau...

En général les mardis soirs une pensée m'étreint... Mais comment je vais réussir à tout faire moi avec 2 gnomes sur les bras demain ?? Il va me pousser des bras et des clones pendant la nuit, ou bien ?

Et puis rester toute la journée à la maison alone avec avouons-le des conversations niveau limite limite, ça ne m'enthousiasme pas plus que ça, ça risque de tourner à la maman énervée et aux enfants qui chougnent. Et moi les enfants qui chougnent j'ai du mal. Ils peuvent pleurer, râler, claquer les portes, ça va, mais la chougne, c'est le mal, ça m'indispose, ça m'irrite, ça m'agace et ça me défrise le pwal.

Ou alors rien ne vaut alors un beau projet, avec une belle sortie à la clé. Mais c'est ambitieux car le timing se calcule... & on n'évite pas forcément la chougne.

Donc figure-toi qu'il est donc une fois comme ça, comme ce mercredi, où tu décides qu'il te faut même upgrader le tout et relever des défis, histoire de voir que tu n'es pas complètement toute rouillée et changer le contexte pour faire diversion auprès des gnomes... Ambition quand tu nous tiens.
Et donc tu décides d'inviter 2 potes et leur maman.
Genre tu chougnes dans ton coin avec tes potes, et nous on discute de la vie, la mort, la mode; des trucs importants quoi.
Bien bien bien.

Sauf que.

Si t'as pas intuité que l'organisation doit être encore plus serrée, et que le point central c'est de savoir non seulement ce qui va se grailler au déjeuner mais aussi de n'avoir plus qu'à le réchauffer... la ménagerie around midi t'attaque sévère. Et tu penses mourir sous ses assauts répétés.
Et puis sykologiquement, "Maman j'ai faim" répété en boucle et en mode chougne c'est pas le message le plus reposant à entendre...

Et voilà comment la copine à qui tu voulais rendre ses nombreuses invitations, que tu voulais cocooner, se retrouve assistante en cuisine, lessive & rangement de chambre pour ta plus grande honte...

Maintenant que cette dernière est bue jusqu'à la lie, j'ai décidé d'établir un plan de bataille culinaire pour les mercredis.
Et de relancer des invitations.
Ah mais !

lundi 24 mai 2010

Faut pas flotter plus haut que ses nageoires...

Joafish le bien nommé, Joachim's poisson, pêché par sa cousine Alice il y a 3 ans ET demi siouplé à la rituelle fête à neuneu de septembre du Jardin des Plantes était un warrior.
Je dis bien était parcequ'il avait résisté à plusieurs départs en vacances et régimes moulty-amaigrissants de ce fait. Cette fois-ci le bestiau fut retrouvé inerte et le bide plutôt très en l'air pas plus tard qu'hier...
La faute à notre vie de famille trépidante de ces derniers temps ?

Crises de larmes dans la chaumière.
Autant de la mère que du fils.
J'étais totalement remuée d'assister à la peine réelle et profonde de mon petit garçon. Et non chère amie des Amidonniers, après mûre réflexion je crois qu'ici il ne s'agissait pas d'hormones ;-) J'étais émue de voir ses expressions, ses larmes, d'entendre sa respiration saccadée, et de réaliser que son gros chagrin reflétait ce que la perte d'un être peut avoir de remuant et douloureux.

Et puis après sont venues les questions. Pour lui, pour moi. Et comment expliquer la mort à un petit bonhomme ? Mince alors. Je me suis retrouvée bien bête sur le sujet.
Ça me fait penser qu'il n'y a pas que sur cette question que je sèche, et que je ferais bien de me mettre à méditer de temps à autre, histoire de me recentrer sur l'essentiel: les interrogations existentielles dont les enfants ont le chic de nous faire part...

Question maintenant, il veut un nouveau Joafish...
Moi je suis d'accord pour un autre locataire aquariumesque qui ne fait rien que nous donner du taf en plus (vu le nombre de couches changées de Barthy-coco nous ne sommes plus à quelques cacas près...), mais de là à l'appeler Joafish, bof, bof.

On peut faire comme pour les bateaux genre le Pen Duick II ?
donc Joafish II ?

Attation les gens, vu notre étourderie actuelle préparez-vous à une saga des Joafish. Après II, il y a III, IV, V etc...

vendredi 21 mai 2010

Infiniment polarisée

Je dois dire que quand je suis arrivée à l'hôtel, la nuit était tombée.
Je suis allée directement dans ma chambre. Vaste, avec un lit king size et des meubles sobres tout autour, couleur ébène. La classe.
Le mini-bar ronronnait comme un gros chat. Des lampes de chevet diffusaient une lumière douce. La clim' était en route mais juste ce qu'il faut.
Nom de Zeus je me suis dit, ça y est, tu y es. Dans les îles. Le truc qui va te redonner le jus.
Je me suis assise sur le bord du lit. J'avais envie d'un cocktail et d'une cigarette. Le poisson grillé ou la langouste, ça attendrait plus tard. La plage serait pour demain. Pas d'urgence. Là, je me suis laissé le temps d'arriver, j'ai étiré mes bras très haut en gémissant un peu, et je suis tombée doucement en arrière dans ce lit moelleux, ce lit, mon nouvel ami pour huit jours. Je me suis endormie en pensant à peine au reste de ma petite famille restée de l'autre côté de l'Atlantique. Un sommeil lourd m'a effacée de la surface de la terre pendant une sieste d'au moins deux heures, le temps que ma vessie fasse signe à la régie finale qu'il était temps de rallumer la salle.

Au réveil, j'étais forcément dans le gaz. La pièce était plongée dans la pénombre. On voyait juste un peu de lumière filtrer derrière les rideaux. Je me suis guidée avec mes mains en effleurant le mur pour trouver les toilettes... Et puis j'ai heurté du pied un truc qui a fait "pnuiiiiit !"
"Pnuiiiiit" ? J'ai froncé les yeux et deviné sur le sol un truc en plastique, le même que celui de Bartholomé figure toi.
Dans la seconde, Fred murmurait mollement : "T'as pas entendu un truc, là ?"
J'ai arrêté de respirer facile vingt secondes le temps d'atterrir. Et puis en plus notre progéniture a commencé à gazouiller.
"C'est toi qui lui donne le biberon ?", a t il ajouté sans ouvrir ses beaux yeux, d'une voix pâteuse mais douce.
Et merde. J'aurai du me taper le cocktail et la cigarette, ça aurait été ça de pris tiens.
Zob.

mercredi 19 mai 2010

"Breeze"

J'ai expliqué à mon enfant que péter au nez & à la barbe des autres c'est MAL.
Aussi a-t-il pris l'habitude de bondir tel le cabri, filer dans la pièce adjacente, faire ce qu'il a a faire, puis revenir en société....

Hier, après avoir été péter en extérieur donc, il est revenu avec une expression détendue et une petite phrase ma foi fort charmante et totalement raccord avec son ressenti :

"Haaaa, ça m'a rafraîchi !"

Comme dirait la mère Denis; "ça c'est ben vrai ça"...

samedi 15 mai 2010

La couche est pleine !

Et ben mes amis, la journée fut ultra trépidante.
Si, si, j'insiste.
L'analyste du labo des fluides m'a rappelée fissa fissa pour me conseiller le passage chez un toubib sans attendre lundi...
Le toubib m'a fait faire une radio en urgence & prescrit un remède de cheval.
Puis demandé de repasser avec ladite radio et modifié ledit traitement pour encore plus fort.
Et presque je démarrais le WE aux urgences, "suggestion" m'en fut d'ailleurs faite.

J'ai donc expliqué que si c'était le cas, mon tendre époux déjà fort atteint dans son moral n'y survivrait peut-être pas lui aussi et que l'assistance publique récolterait 2 "dommages collatéraux".
Petits mais coriaces.
Et costauds.

Alors va pour une pneumopathie grave grave, va que ma toubib attitrée est une grosse brêle de ne jamais avoir écouté mes plaintes concernant ma toux depuis 3 semaines ni prescrit au minimum des analyses (était-ce vraiment à moi avec mon mono-neurone de dire au docteur comment faire son job ?), et va que tous ces tarés du bocal qui érigent l'allaitement maternel au rang de sacerdoce te laisseraient mourir au bord du chemin plutôt que de suspendre le dit sacerdoce quelques jours et te filer LE bon médoc dès le début.

Et va surtout que NOUS ALLONS BIENTÔT TOUS REVIVRE ENFIN DANS CETTE BARAQUE !!!!!!!!
YEAH !!!!!!!
Merci Monsieur Pasteur, je baise tes tongs d'avoir inventé les antibios.

jeudi 13 mai 2010

Me prends pas pour une truffe blonde

Mes amis, autant vous le dire, l'après accouchement pour la femme, c'est le désert de Gobi.
Oui ma poule, on t'a couvée durant tous ces mois comme le lait sur le feu, tu as livré le colis, et puis plus rien. Y en a que pour le gnome, mais avouons-le c'est depuis le début en fait:
toi on s'en fout, l'important c'est la survie de l'ADN...
Moments de grande solitude avec ton seul copain Monsieur 38: alors certains jours c'est 38,2, d'autres 38,6, j'en passe et des meilleures. Tu frissonnes, tu crèves de chaud, tu as mal à la tête et t'es toute mâchée courbaturée, tu tousses sans fin et ça t'épuise.
Mais ton toubib, revu en expédition après avoir tiré ton lait, mis un gnome à l'école et nourri le deuxième, ne diagnostique rien, et t'annonce même qu'on peut pas faire grand chose vu que tu allaites. Tu sors, Monsieur 38 qui s'était calmé juste pour le RV te fait un Trafalgar à 38,3 dans les 20 minutes qui suivent...
Ben zut.
J'ai pas vocation à devenir une de ces mères sacrificielles, grenouilles de l'abnégation, petites choses grises et transparentes.
J'ai changé de crémerie, je ne suis toujours pas convaincue mais au moins celle-ci propose une petite analyse de fluide vital en labo.
On progresse non ?
J'ai vu tellement de toubibs ces derniers 40 jours, pour qui mes demandes et interrogations sonnent comme une plainte sans fondement que je suis à la fois furax et déprimée.
J'ai l'impression de n'être plus rien.
Peut-être de l'anti matière ?
Une boule de solitude, courbaturée, toussante et fiévreuse.
Pas étonnant après ça que les accouchées habitant loin de leurs familles dépriment. Elles n'ont rien ni personne pour les soutenir...
Alors j'ai décidé que si personne ne s'occupe de moi, il n'y a que moi pour le faire: bain au marron d'inde "défatiguant" (tu parles Charles, que j'en ai besoin...) à 38 (comme ça Monsieur du même nom sera hors jeu), masque facial, épilation des gambettes et tartinage de crème post accouchement gorgée d'actifs qui te repulpent.
Du coup j'ai toujours mes quintes de toux qui m'empêchent de dormir mais je suis aussi belle que la princesse au bois dormant dans son plumard, les odeurs de tous les échantillons de parfumerie essayés en masse en plus.
Ah mais !!!

Prochain post je vous raconte mon suicide ... ;-)

lundi 10 mai 2010

Pour le meilleur et pour le kir

Emouvantes apparitions de petites histoires à 2: je te prête mes doudous contre je te regarde avec concentration maintenant que j'y vois à plus de 20 cm...
Queen Maman a fêté ça avec quelques verres d'alcool ce week-end !
(ça nous a changé des bêtises du kangourou avec option insolence...)

jeudi 6 mai 2010

1er moisiversaire !!!

Il y a 4 semaines, on "faisait équipe pour se désolidariser".
Ca passe à toute vitesse, profitons-en !