mardi 30 novembre 2010

Au boulot les zigotos !



 

Cette année le sapin se portera dès le début du mois de décembre, tendance argenté et ... bleu turquoise (sinon c'est trop facile).
L'atelier de fabrication est débordé et suite à une réunion en présence de tous les délégués, il a été décidé de s'y coller un peu chaque jour pour rester dans les temps.
Le piquet de grève a négocié l'apprentissage du "feu des allumettes" pour que les bougies de chaque soir soient elles aussi de la partie.
Camarades syndicalistes pyromanes à bientôt !

vendredi 19 novembre 2010

Dauphin du T.O.E.C fils de Delphine

Alors qu'Alice notre charmante nouvelle baby sitter se chargeait de satisfaire la dalle de Barthi-coco avant son repos nocturne, nous sommes montés dans la voiture faire route pour une nouvelle aventure familiale.
Quelques minutes après, j'entendis King Papa annoncer à Joachim; "Tu seras dauphin mon fils".

Ainsi résonnait-il sur le chemin qui nous menait à la toute première leçon de la toute première activité de notre tout premier fils; la natation.

Et nous avons tous trois vécu un grand moment magique !

La piscine Nakache, joyau d'architecture des années 30, aux bassins enfin restaurés accueillait une foultitude de loustics tous plus excités & motivés les uns que les autres.
L'accueil de l'association dès l'entrée, l'organisation rodée des vestiaires, la multiplicité des jeux proposés, la patience et la douceur des animateurs, l'ambiance parentale des gradins, les cris des relais organisés dans le grand bassin, la chatoyance des reflets de l'eau en perpétuel mouvement et la beauté du lieu ont agi sur nos nerfs de parents en fin de semaine à l'égal d'une bouteille de très grand cru assorti d'un massage en profondeur.
Je ne sais si cela va durer, mais ce soir le spectacle du plaisir qui animait petits et grands était TRES contagieux.
C'est si bon le bonheur...

jeudi 18 novembre 2010

Sherlock & son époque formidable


Bartholomé doit changer de type lait, rapport à la texture de ses... euh.. comment dire. Bref, ce qui sort de son tuyau....
La pédiatre silencieuse et fermée diserte et souriante, m'a écrit le nom du lait sur un papier lundi.
Nous sommes jeudi et bien sûr le papier s'est envolé...
Comment retrouver ce nom et assurer le bien-être digestif & sphinctérien de ma progéniture ?

1/ Téléphoner à la pédiatre
Perdu ! Elle ne travaille que l'après-midi et est protégée assistée par une plateforme téléphonique qui refuse de vous la passer.

2/ Regarder sur internet à Gall**ia et les appeler
Encore perdu ! Je vous passe quelques étapes, mais quand enfin j'ai eu un humain au bout du fil, il me fallait décliner, nom, prénom, adresse, téléphone et date de naissance du bébé. J'ai dit de façon autoritaire ferme qu'on allait s'en passer puisque je voulais seulement la réponse à une petite question de rien du tout sur leur gamme de produits.
Ben après un temps d'attente relativement long court, la dame m'a répondu qu'ils ne pouvaient pas me le dire ... et que le docteur lui avait dit de m'orienter vers la pharmacie pour tout conseil...
Je lui ai dit de remercier le docteur pour son efficacité de ma part, puis souhaité bien du courage car si travaillant pour Gall**ia on lui disait de botter en touche ne pas répondre aux consommateurs, son job devait être super passionnant et porteur de sens...

Cette société de trouille et d'ultra protection où nous finissons de plus en plus planqués derrière un téléphone portable et un ordinateur commence à me faire froid dans le dos.

Parlons comme les vieux; avant, on prenait son téléphone et on demandait à la pédiatre de nous redonner l' info.
Aujourd'hui on commence par trimer pour trouver un numéro de téléphone, puis on continue nos efforts pour essayer de parler à autre chose qu'une machine, et enfin on rame pour trouver de la compétence au bout du fil.
En plus les con-versations peuvent être enregistrées...

Parfois je me demande s'il ne vaudrait pas mieux laisser mon fils mourir de faim que de lui proposer de vivre dans un tel cirque !

Ben quoi ? Je plaisante, alooors ! Vaut mieux rire que pleurer non ? Si ?

samedi 13 novembre 2010

Désencombrement & maturité

Essai de panier en épines de pin à la façon des indiens...
C'est l'automne.
La saison du thé bien chaud et des bougies parfumées, des bottes et du ciré, des baisers mouillés et des bricolages issus des balades en forêt.
C'est aussi cette année la saison d'un énOOOOrme tri.


Après quelques étapes "faciles", j'affronte enfin mes vieux démons; tous ces dossiers qui me rappelent mon parcours professionnel et les étapes qui l'ont jalonné.
Je trie, je jette, j'épure.


Maintenant, je me pose la question de vraiment savoir ce que je veux faire de mon temps.
Et je peux enfin mieux me poser la question parce que le passé me tire moins en arrière, parce qu’une importante partie des papiers et objets disparaissent petit à petit de ma maison. 
J'ai toujours intuitivement senti la nécessité de ce tri, mais je ne suis jamais allée assez loin.
En ce moment la donne change !


Exit les documents qui rappellent des mauvais souvenirs, exit les objets auxquels je suis attachée par la culpabilité, exit tout ce bazar qui m'empêche d’avancer. 
Littéralement, c’était comme un boulet à tirer. 
Pas étonnant que souvent chaque pas me soit aussi pénible. Pas étonnant que nous nous réveillions fatigués tous les matins, que la simple pensée de devoir réfléchir à des choix nous épuise d’avance : nous étions déjà épuisés par ce bazar qui nous tue. 
Il empiète notre espace vital, bouffe notre énergie, nous dévore. 



Aujourd'hui je fais place pour un coin atelier, place pour nouveaux équipements, pour nouvelles connaissances, de la place pour moi.
Je réalise tout ce que je sais faire, qui est intégré et nul besoin de guides-archives, ou d'être prouvé. C'est le privilège de la maturité de sentir et savoir avec plus de facilité, d'acuité et rapidité. Je suis fière de tout mon bagage intérieur.


Et cette sensation de liberté et de légèreté qui s’empare un peu plus de moi à chaque sac qui sort et chaque acheteur qui repart. C'est délicieux !

mercredi 10 novembre 2010

L'heure est grave camarades

Je tiens assis presque sans piser (= pencher like the tower)
Je rampe arrière en poussant sur mes tits bras musclés.
Je me secoue le popotin tel le cowboy moyen au galop sur son Jolly Jumper de père.
Et maintenant je lui tire la langue fort et loin, avec une maestria consommée...
Bref j'entre en scène pour l'acte II: "projet d'évasion en préparation".
D'ailleurs j'ai un accessoire pour me grimer et passer incognito !

dimanche 7 novembre 2010

Fan club

J'adooore quand les petits bouts font ou m'envoient des dessins, je les garde, je les collectionne, je les savoure pendant que mes mains tiennent un mug de thé bien chaud.
C'est mon grand plaisir graphique des matins d'automne et d'hiver (le reste de l'année ce sont mes tomates que j'inspecte au réveil). J'aime voir l'ébauche chez eux de ce que nous avons de typiquement humain; la trace et le signe.
Et puis j'attends maintenant avec impatience que mes enfants et ceux des amis commençent la série des bonhommes patates avec des bras en croix et des doigts à la pelle, ça, je pense que ça méritera l'encadrement  !

jeudi 4 novembre 2010

La trame de la vie

Ça monte, ça descend, et surtout ça avance, même chaotiquement quoi qu'on en dise...

M'est avis après une petite tournée intense de discussions avec de nombreuses copines ces 2 dernières semaines que je suis aujourd'hui en possession d' une photo assez épatante résumant nos vies de femmes.
Du coup, forte de ce sondage auprès d'un "échantillon représentatif", je peux lancer des poncifs globalisants sur notre rapport au sexe dit "fort"...

Ces messieurs sont des as de l'esquive plus ou moins voulue en matière de communication. Et même quand ça semble passer un cap (par exemple celui du je t'entends à je t'écoute, puis à oui pourquoi pas), la mise en pratique est au bien être du couple ce que le cerveau est à un candidat de télé-réalité. Quand il y en a un, il ne sert à rien.
Quelques encablures plus tard, on retrouve Monsieur et Madame éructant à nouveau sur les mêmes sujets qui n'ont pas avancé d'un poil.

Concernant la "gestion" des enfants et ce que cela a amené dans le couple d'ajustement plus ou moins ajustés, la liste est trop longue... Les copines et moi nous avons prévu la sortie d'un livre en 4 tomes pour Noyel car nos chérubins impliquent d'upgrader la version de chéri 2.0 à chéri 2.2 ou 5/5... et là c'est pas gagné pour le fameux échantillon représentatif.

Le linge et sa copine la vaisselle sont rien que des ordures se reproduisant sournoisement pour nous embêter. Not to mention les moutons de poussière...

Avec le temps, des fleurs, un restau ou un voyage en amoureux sont devenus des items totalement incongrus dans une vie dédiée à la logistique domestique.

Donc la femme toulousaine normalement constituée, bien que devenue mère et ayant à cette occasion perdu beaucoup (sa beauté et son tonus, pas son poids je vous rassure),  finit un jour par faire installer le câble et brancher ses 2 neurones.

Et là ça pète ! Beaucoup me disent que l'évolution des rôles hommes/femmes et les progrès en matière de communication au sein des familles ne sont que des titres d'articles mensongers.

Moi ce que j'en dis c'est que cet automne va être chaud bouillant vu comme les copines sont remontées...