vendredi 17 septembre 2010

Mêle-moi de mes oignons

Souvent quand je me sens perturbée, le seul moyen de me retrouver c'est de prendre soin de ma maison et ranger/trier.

Tout, à fond.

Jusqu'à en avoir l'esprit libéré afin de pouvoir réfléchir à mon vrai problème.

Et bien j'ai diagnostiqué fin de semaine dernière entre 4 sacs plastiques et 3 cartons d'affaires de trop que j'ai récemment joliment raté le virage de la part des choses entre détachement maternel et abnégation parentale pour m'encastrer copieusement dans le platane affectif de l'angoisse de mal faire.
Une cata de plus à mon actif.

Plus j'avance, plus je réalise l'ampleur de la tâche à accomplir pour rester souple & aimable en toutes circonstances, plier mais ne pas rompre, choisir avec discernement, garder le fil et ne pas perdre de vue mes vrais besoins... Sentir et avancer.
Et baillonner ce Jimmy Cricket de malheur qui juge en permanence tout ce que je fais !

Alors depuis le début de la semaine je teste soir après soir des disciplines différentes, histoire de profiter du bon conseil de ma chère amie tarbaise qui dit "si tu sors pour faire du sport tu t'en sors".

Je continue donc mon antibio et cette cortisone de malheur qui te fait speeder et hurler sur tout ce qui bouge, mais je fais ça sur une base beaucoup plus saine: un gros tas de courbatures cerné par une enveloppe corporelle de plus en plus tonique, une peau flasque mais gorgée d'huile, des cheveux mal coupés mais nourris et un intérieur sale mais allégé.

Quand je vous dis que ma vie n'est que progression...

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