jeudi 30 décembre 2010
Veau d'or
Arrivés à 14 heures, RV était pris avec Jean-Marie, un collègue de Fred, très au fait des transactions qui allaient se dérouler et qui devait nous guider pour l'achat.
Peine perdue, en fendant la foule, nous apprîmes que les ventes à l'unité étaient déjà terminées, la récente météo neigeuse ayant rendu la récolte assez maigre.
14h30 pétantes, la corde tombe, d'autres acheteurs se précipitent pour les ventes aux paniers. La tension se lit sur les visages, l'avidité pour sentir, toucher, évaluer est à son comble.
Des "couples" vendeur / acheteur se faufilent et s'esquivent pour traiter plus au calme. Qui dans une ruelle adjacente, qui dans les locaux de l'hôtel de ville, qui sur de petites tables posées ça et là et munies d'une balance.
Ils sont systématiquement suivis par des paires d'yeux attentifs, des nez aux narines dilatées et de gros soupirs d'extase.
Quand à nous, nous allons nous réchauffer d'un bon café et essayer d'oublier notre "échec".
Peine perdue, notre voisin de table n'a pas fermé sa poche de blouson.
Elle est là.
Elle nous guette.
Elle nous assaille.
La coquine.
L'odeur de la truffe !!!!
lundi 27 décembre 2010
Best of 2010
Quelle cuvée mes amis !
lundi 20 décembre 2010
Le plaisir
De rentrer à la maison jouer aux cartes, mais aussi à leur faire peur, et entendre Jo dire "arrête de faire ça, j'aime pas, ça me fait descendre le pipi vers le bas"....
De se coucher pas trop tard, et puis de se rendormir le matin, juste après avoir confié les lutins à leurs grand-parents. Deux heures d'abandon comme pas eues depuis...si longtemps...
De l'insouciance en fait.
dimanche 19 décembre 2010
Bartholomé et son 1er TGV
Résultat: RAS,
un ange passe... en gazouillant.
Le wagon était content.
Et nous aussi !
Pfuuuuuu......
jeudi 16 décembre 2010
lundi 13 décembre 2010
Inégale confrontation
A la fois j'ai hâte de voir quelle belle personne adulte tu seras et en même temps ce moment privilégié de ta petite enfance, avec ses émerveillements et ses découvertes, pour super-énergétivore qu'il soit, reste un must have dans ma vie de parent.
J'aimerais juste y participer du bout de mon transat et de mes tongs certains jours...
Comme hier au marché.
Impossible d'en placer une avec les copains au café, ni d'effectuer quelques achats sans ralouille. Par contre faire le zouave avec cochonnou c'était prévu au programme.
Spèce de dictateur !
jeudi 9 décembre 2010
mercredi 8 décembre 2010
Surprise surprise
Avec quelques jours d'avance, il a rapporté ce délicieux compagnon de table, cet obscur objet du désir, celui qui me fait dire qu'avec les huitres "je goûte la mer" et qu'avec lui "je goûte la terre".
Il est de ces expériences sensorielles à nulles autres pareilles. Chacun ses émerveillements. Pour moi la truffe restera une découverte gustative majeure, récente et explosive. A l'image d'une libération des sens, d'une abolition des limites. Bref, un cadeau qui a tapé dans le mille !
lundi 6 décembre 2010
Cuvée 2010
dimanche 5 décembre 2010
samedi 4 décembre 2010
Dernière récolte
Les yeux se régalent des pointes de couleur éparses dans le saladier bleu, qui éclatent comme des pastilles nous remémorant l'été passé; le premier avec un jardin, quel plaisir ce fut.....
Rouges & oranges à croquer, sauf pour les intestins bléssés...
L'espoir est dans le boudoir
Woui Madame.
Un boudoir au bout des doigts et le brame du cerf se transforme illico en exquis gazouillis/gargouillis pâteux z'et humide.
Du presque silence.
Un instant de grâce.
Fréquenter assidûment une cuisine pour un petit être que je découvre
Du coup pendant que ça mijote, j'ai pu me remettre à lire régulièrement quelques pages.
Yep.
Le boudoir est l'avenir de la femme.
Le saviez pas ?
mardi 30 novembre 2010
Au boulot les zigotos !


Cette année le sapin se portera dès le début du mois de décembre, tendance argenté et ... bleu turquoise (sinon c'est trop facile).
L'atelier de fabrication est débordé et suite à une réunion en présence de tous les délégués, il a été décidé de s'y coller un peu chaque jour pour rester dans les temps.
Le piquet de grève a négocié l'apprentissage du "feu des allumettes" pour que les bougies de chaque soir soient elles aussi de la partie.
Camarades syndicalistes
vendredi 19 novembre 2010
Dauphin du T.O.E.C fils de Delphine
Quelques minutes après, j'entendis King Papa annoncer à Joachim; "Tu seras dauphin mon fils".
Ainsi résonnait-il sur le chemin qui nous menait à la toute première leçon de la toute première activité de notre tout premier fils; la natation.
Et nous avons tous trois vécu un grand moment magique !
La piscine Nakache, joyau d'architecture des années 30, aux bassins enfin restaurés accueillait une foultitude de loustics tous plus excités & motivés les uns que les autres.
L'accueil de l'association dès l'entrée, l'organisation rodée des vestiaires, la multiplicité des jeux proposés, la patience et la douceur des animateurs, l'ambiance parentale des gradins, les cris des relais organisés dans le grand bassin, la chatoyance des reflets de l'eau en perpétuel mouvement et la beauté du lieu ont agi sur nos nerfs de parents en fin de semaine à l'égal d'une bouteille de très grand cru assorti d'un massage en profondeur.
Je ne sais si cela va durer, mais ce soir le spectacle du plaisir qui animait petits et grands était TRES contagieux.
C'est si bon le bonheur...
jeudi 18 novembre 2010
Sherlock & son époque formidable
La pédiatre
Nous sommes jeudi et bien sûr le papier s'est envolé...
Comment retrouver ce nom et assurer le bien-être digestif & sphinctérien de ma progéniture ?
1/ Téléphoner à la pédiatre
Perdu ! Elle ne travaille que l'après-midi et est
2/ Regarder sur internet à Gall**ia et les appeler
Encore perdu ! Je vous passe quelques étapes, mais quand enfin j'ai eu un humain au bout du fil, il me fallait décliner, nom, prénom, adresse, téléphone et date de naissance du bébé. J'ai dit de façon
Ben après un temps d'attente relativement
Je lui ai dit de remercier le docteur pour son efficacité de ma part, puis souhaité bien du courage car si travaillant pour Gall**ia on lui disait de
Cette société de trouille et d'ultra protection où nous finissons de plus en plus planqués derrière un téléphone portable et un ordinateur commence à me faire froid dans le dos.
Parlons comme les vieux; avant, on prenait son téléphone et on demandait à la pédiatre de nous redonner l' info.
Aujourd'hui on commence par trimer pour trouver un numéro de téléphone, puis on continue nos efforts pour essayer de parler à autre chose qu'une machine, et enfin on rame pour trouver de la compétence au bout du fil.
En plus les con-versations peuvent être enregistrées...
Parfois je me demande s'il ne vaudrait pas mieux laisser mon fils mourir de faim que de lui proposer de vivre dans un tel cirque !
Ben quoi ? Je plaisante, alooors ! Vaut mieux rire que pleurer non ? Si ?
samedi 13 novembre 2010
Désencombrement & maturité
Essai de panier en épines de pin à la façon des indiens... |
La saison du thé bien chaud et des bougies parfumées, des bottes et du ciré, des baisers mouillés et des bricolages issus des balades en forêt.
C'est aussi cette année la saison d'un énOOOOrme tri.
Après quelques étapes "faciles", j'affronte enfin mes vieux démons; tous ces dossiers qui me rappelent mon parcours professionnel et les étapes qui l'ont jalonné.
Je trie, je jette, j'épure.
Maintenant, je me pose la question de vraiment savoir ce que je veux faire de mon temps.
Et je peux enfin mieux me poser la question parce que le passé me tire moins en arrière, parce qu’une importante partie des papiers et objets disparaissent petit à petit de ma maison.
J'ai toujours intuitivement senti la nécessité de ce tri, mais je ne suis jamais allée assez loin.
En ce moment la donne change !
Exit les documents qui rappellent des mauvais souvenirs, exit les objets auxquels je suis attachée par la culpabilité, exit tout ce bazar qui m'empêche d’avancer.
Littéralement, c’était comme un boulet à tirer.
Pas étonnant que souvent chaque pas me soit aussi pénible. Pas étonnant que nous nous réveillions fatigués tous les matins, que la simple pensée de devoir réfléchir à des choix nous épuise d’avance : nous étions déjà épuisés par ce bazar qui nous tue.
Il empiète notre espace vital, bouffe notre énergie, nous dévore.
Et cette sensation de liberté et de légèreté qui s’empare un peu plus de moi à chaque sac qui sort et chaque acheteur qui repart. C'est délicieux !
mercredi 10 novembre 2010
L'heure est grave camarades
Je rampe arrière en poussant sur mes tits bras musclés.
Je me secoue le popotin tel le cowboy moyen au galop sur son Jolly Jumper de père.
Et maintenant je lui tire la langue fort et loin, avec une maestria consommée...
Bref j'entre en scène pour l'acte II: "projet d'évasion en préparation".
D'ailleurs j'ai un accessoire pour me grimer et passer incognito !
dimanche 7 novembre 2010
Fan club
C'est mon grand plaisir graphique des matins d'automne et d'hiver (le reste de l'année ce sont mes tomates que j'inspecte au réveil). J'aime voir l'ébauche chez eux de ce que nous avons de typiquement humain; la trace et le signe.
Et puis j'attends maintenant avec impatience que mes enfants et ceux des amis commençent la série des bonhommes patates avec des bras en croix et des doigts à la pelle, ça, je pense que ça méritera l'encadrement !
jeudi 4 novembre 2010
La trame de la vie
M'est avis après une petite tournée intense de discussions avec de nombreuses copines ces 2 dernières semaines que je suis aujourd'hui en possession d' une photo assez épatante résumant nos vies de femmes.
Du coup, forte de ce sondage auprès d'un "échantillon représentatif", je peux lancer des poncifs globalisants sur notre rapport au sexe dit "fort"...
Ces messieurs sont des as de l'esquive plus ou moins voulue en matière de communication. Et même quand ça semble passer un cap (par exemple celui du je t'entends à je t'écoute, puis à oui pourquoi pas), la mise en pratique est au bien être du couple ce que le cerveau est à un candidat de télé-réalité. Quand il y en a un, il ne sert à rien.
Quelques encablures plus tard, on retrouve Monsieur et Madame éructant à nouveau sur les mêmes sujets qui n'ont pas avancé d'un poil.
Concernant la "gestion" des enfants et ce que cela a amené dans le couple d'ajustement plus ou moins ajustés, la liste est trop longue... Les copines et moi nous avons prévu la sortie d'un livre en 4 tomes pour Noyel car nos chérubins impliquent d'upgrader la version de chéri 2.0 à chéri 2.2 ou 5/5... et là c'est pas gagné pour le fameux échantillon représentatif.
Le linge et sa copine la vaisselle sont rien que des ordures se reproduisant sournoisement pour nous embêter. Not to mention les moutons de poussière...
Avec le temps, des fleurs, un restau ou un voyage en amoureux sont devenus des items totalement incongrus dans une vie dédiée à la logistique domestique.
Donc la femme toulousaine normalement constituée, bien que devenue mère et ayant à cette occasion perdu beaucoup (sa beauté et son tonus, pas son poids je vous rassure), finit un jour par faire installer le câble et brancher ses 2 neurones.
Et là ça pète ! Beaucoup me disent que l'évolution des rôles hommes/femmes et les progrès en matière de communication au sein des familles ne sont que des titres d'articles mensongers.
Moi ce que j'en dis c'est que cet automne va être chaud bouillant vu comme les copines sont remontées...
dimanche 31 octobre 2010
Vie de château
Bains parfumés, feu de cheminée et bon vin le soir, balades en bord de riviera ou dans la végétation luxuriante de jardins remarquables, propriétés bluffantes, châteaux z'historiques, promontoires, routes sinueuses, vues dégagées, mer scintillante, thés d'automne et soleil encore si doux.
Ce matin, alors que je paressais seule dans le lit encore chaud de sa présence, j'écoutais les bruits de ma famille, les gazouillis de l'un et les questions de l'autre.
Et aujourd'hui Papa, on fait quoi ?
Oui, aujourd'hui il ne restait que 24 heures à savourer sur cette presqu'île et j'ai pensé à ces deux derniers mois. J'ai rêvé que ce mauvais film tenait dans une très petite boite que je me promets d'oublier au fond d'un placard. Et à la place et dès demain, je projetterai les bobines des nombreux souhaits qui n'ont pas manqué de fleurir ces derniers jours, issus de nos discussions, des sittings contemplatifs et de l'apaisement que ces vacances ont fait jaillir d'un endroit pas si profond que ça. Juste après la surface, juste après la carapace.
Aujourd'hui je me suis promis de tenir la barre, sans lutte et sans tension. Juste droite et souple, consciente de mon cap, sans oublier que les miens comptent plus que tout et que je veux savourer ce quotidien qui tisse mon histoire.
jeudi 28 octobre 2010
mardi 26 octobre 2010
Ouaouhhhh !!!!!
odeurs !! Et la végétation, et la géographie toute pleine de ces découpes de terre qui finissent dans la mer et son écume. C'est magique et féérique.
samedi 23 octobre 2010
Far away
C'est au bord de la mer que nous partons respirer tous les 4 et tourner la page de ces odieuses dernières semaines.
Nous allons fabriquer et mettre en couleur des dinosaures en carton, plonger à la piscine municipale, marcher en bord de mer les mains dans les poches et les bottes aux pieds, aimer, admirer & photographier.
Boire du thé (et pas que...) et laisser le temps au temps.
A nous Hyères et Porquerolles, !! Attention à vous, les pirates toulousains sont libérés et en chasse au trésor du bonheur retrouvé.
lundi 11 octobre 2010
La cortisone est une conne
jeudi 7 octobre 2010
Chantage & damnation
dimanche 26 septembre 2010
Séparations
Hier matin c'est notre canapé lit futon qui a pris la poudre d'escampette pour une colocation d'étudiants en mal de confort...
Et bien figurez-vous que ma sensibilité extrême me pousse à confesser que la séparation d'avec ces objets inanimés est loin de me laisser indifférente. Elle me remue l'âme & active les souvenirs. Des condensés de vie "popent" à mon cerveau disponible.
Véridique.
Quand la 306 est partie la semaine dernière vivre une autre vie, tout un pan de nos escapades m'est alors revenu en mémoire: virées parisiennes & rémoises, trajets A/R travail/maison juste pour le plaisir de déjeuner en couple, WE de rando, de ski, de baignades à la mer, Espagne, Toscane, et même Croatie....
Un sacré véhicule, un support d'évasion, d'aventures et de découverte.
Pour le canapé-lit futon ce sont les grasses matinées d'un couple sans enfant... Ces périodes bénies, ce sommeil lourd, l'abandon musculaire profond, total, cet oubli, ce relâchement... et les câlins passionnés, et les lectures jusqu'à pas d'heure sans souci du lendemain, et les marchés du dimanche matins loupés pour reveil extrêmement tardif...
Puis les mouvements de pivot pour extraction via l'accrochage du radiateur lors des deux grossesses...
Puis ce fameux matin d'avril où j'ai su au réveil que Bartholomé serait dans mes bras le soir même...
Le lave-linge et la bouilloire par contre rien...nada.
Faut croire que pour moi les souvenirs associés au matériel ne pulsent que par l'affect qui a pu s'y greffer...
Hier c'était l'anniversaire de ma chère grand-mère. Mes pas m'ont guidée vers la cuisine et je me suis retrouvée à penser à tout cet amour inconditionnel qu'elle m'a donné alors que mes mains astiquaient une théière en argent qui en avait bien besoin.
Cette théière, ma grand-mère me l'a offerte en me disant qu'elle la tenait de la sienne, celle qui l'amusait follement parceque ses petits pieds courraient sur les pédales de l'énorme piano sous lequel elle se cachait petite fille.
Du coup je repense à d'autres possessions, à tous ces coquillages dans mon placard et aux ballades en bord de mer. Je ne les regarde que de temps à autre. Parfois je les mets en scène sous un globe ou dans les compartiments d'une table basse. Impossible de m'en séparer, et pourtant ce ne sont que quelques morceaux de calcaire.
Et je me dis que j'ai dû passer le virus.
Joachim collectionne déjà les bâtons.
Grands.
et longs...
vendredi 17 septembre 2010
Mêle-moi de mes oignons
Souvent quand je me sens perturbée, le seul moyen de me retrouver c'est de prendre soin de ma maison et ranger/trier.
Tout, à fond.
Jusqu'à en avoir l'esprit libéré afin de pouvoir réfléchir à mon vrai problème.
Et bien j'ai diagnostiqué fin de semaine dernière entre 4 sacs plastiques et 3 cartons d'affaires de trop que j'ai récemment joliment raté le virage de la part des choses entre détachement maternel et abnégation parentale pour m'encastrer copieusement dans le platane affectif de l'angoisse de mal faire.Une cata de plus à mon actif.
Plus j'avance, plus je réalise l'ampleur de la tâche à accomplir pour rester souple & aimable en toutes circonstances, plier mais ne pas rompre, choisir avec discernement, garder le fil et ne pas perdre de vue mes vrais besoins... Sentir et avancer.Et baillonner ce Jimmy Cricket de malheur qui juge en permanence tout ce que je fais !
Alors depuis le début de la semaine je teste soir après soir des disciplines différentes, histoire de profiter du bon conseil de ma chère amie tarbaise qui dit "si tu sors pour faire du sport tu t'en sors".
Je continue donc mon antibio et cette cortisone de malheur qui te fait speeder et hurler sur tout ce qui bouge, mais je fais ça sur une base beaucoup plus saine: un gros tas de courbatures cerné par une enveloppe corporelle de plus en plus tonique, une peau flasque mais gorgée d'huile, des cheveux mal coupés mais nourris et un intérieur sale mais allégé.
Quand je vous dis que ma vie n'est que progression...
Pression
" - Comment on peut être vieux maman ?
mercredi 15 septembre 2010
J'aime les filles

Embouteillage de petits bolides sur le sol du salon ce matin.
Mon oncle d'Amérique
mardi 7 septembre 2010
Vite et bien
mardi 31 août 2010
Carni & Herbi montent un bateau

Tragédie grecque

dimanche 22 août 2010
Sourd & malentendant à la maison d'"hôtes"
jeudi 19 août 2010
Tu seras un homme mon papooze
Va falloir assurer mardi prochain...
mardi 10 août 2010
Quoi ? J'ai pas entendu...

J'ai passé 3 ans de ma vie de jeune femme au Danemark, et les danois ont une expression qui dit qu'au bout de 3 jours, ça pue le poisson.
lundi 9 août 2010
Le monde pour terrain de jeu
Je me régale, de vraies vacances, je voyage !
samedi 7 août 2010
Delphine & LA rentrée

mardi 3 août 2010
Cocon et mutation

Je ressens régulièrement l'appel du calme.
A avancer dans ma vie, les moments "hors tumulte du quotidien" me sont de plus en plus agréables. Je les goûte, je les savoure, tels les petits gâteaux apéritif d'une bonne soirée entre copains.
D'autant plus que certains de mes interlocuteurs me proposent parfois de partager ce qui me fait l'effet d'interactions avec des camés en manque.
Pour les plus atteints d'entre eux, qui s'agitent en tous sens, ils ne regardent ni n'écoutent plus autre chose que leur petite musique passée en boucle ultra rapide, perdent toute logique ou capacité de réflexion ainsi que le contact avec les autres êtres humains qui les entourent. Je les vois se transformer sous mes yeux ébahis en robots éructant des masses d'inepties, les membres agités de soubresauts, l'oeil fuyant et le temps à gagner pour toute religion.
Pour les plus lights, ils ne sont jamais disponibles autrement qu'entre de multiples activités ou sous conditions drastiques, laissant derrière eux le regret de ne pas avoir pu échanger et partager plus longtemps.
J'ai beau analyser le trait, me dire que c'est parceque que je ne travaille pas que je les perçois comme ça, parier sur une différence de tempo, ma déduction finale est que pas du tout, bien au contraire. Tout est une question de choix.
Car je travaille en fait, et beaucoup, et tous les jours, à ma façon, et pour le plus joli & difficile travail au monde...
Donc je force le trait, mais ceci est d'autant plus exact qu'il y a à peine 5 ans "j'en étais"; je participais encore allègrement à ces échanges vides de sens et ultra speedés....
Oh oui... mais j'ai changé, j'ai décidé tout doucement que ma vie comportait des priorités et que j'allais cesser de ressembler à un pantin désarticulé qui cherche à tout caser là où faire un peu suffit à épanouir et faire fonctionner le schmilblick. Finalement, il en faut peu pour être heureux comme le dit un bon gros ours de notre connaissance.
Et puis aujourd'hui y a toujours un moment dans l'année où je sens l'appel du silence, du rangement, du tri, de la réflexion et des relations vraies.
C'est souvent à l'approche de mon anniversaire et des fêtes de fin d'année que je n'aime pas justement à cause de tout ce speed et des relations faussées.
Cette année je suis surprise, c'est maintenant !
En plein break estival !
La rencontre de Bartholomé avec ma grand-mère, les questions soulevées en moi par ce voyage, le moment doux d'une séance d'haptonomie parentale et une jolie pause à Tarbes y sont pour beaucoup.
J'avance doucement, mais depuis 10 jours "mon intérieur" (à tous points de vue) s'épure, se purifie, et j'en sors rassérénée. Chouette alors !
J'avance doucement, mais depuis 10 jours "mon intérieur" (à tous points de vue) s'épure, se purifie, et j'en sors rassérénée. Chouette alors !