Ça m'a mis les chocottes grave de croiser mon reflet dans le miroir de la chambre avant-hier matin après la douche, nue comme une baleine, à la seule lumière de la lune au travers de mes vitres pas clean.
Ma vie était toute chamboulée, le ciel m'a tombé sur le coin de la carafe on pourrait dire.
Passé le moment jouissif de la prise de rendez-vous chez l'esthéticienne, l'euphorie retombe un peu quand ce matin je réalise l'ampleur de la tâche à accomplir.
Pour elle.
Et les contorsions de femme gravide par lesquelles il va falloir passer.
Pour votre servitrice.
Je sais vous en avez les larmes aux yeux, et c'est bien normal, je m'adresse à un sacré paquet de connaisseuses.
Ne niez pas, il est évident que ce type de choc est pénible, que ça nous anéantit, lamine: la repousse dynamique du poil, sans pitié, au coeur même de l'hiver et de ses frimas alors que tout le reste de la nature reste coite et qu'encore aucun bourgeon ni fleur ne se pointent à l'horizon c'est d'une injustice limite pénible ++
Heureusement tout est relatif et dépend du point de vue adopté...
J'ai donc partagé un bon moment avec l'esthéticienne autour d'une touffe de poils, trouvé l'expérience des contorsions plus que "poilante", la conversation divertissante, et réalisé en prime ce que la féminité, la connivence et l'empathie des femmes entre elles en ces durs moments avait de précieux !
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