vendredi 23 avril 2010

Entre parents on se comprend !

Après avoir passé la nuit à swinguer de concert... l'un qui ronque & monsieur minuscule qui miaule (quoique j'hésite, ça ressemble aussi de temps à autre à une porte qui grincerait très fort) j'ai savouré hier la fin des vacances scolaires à juste titre...
Car cet ex-choupitrognon de Jo l'a eue un peu dure concernant l'arrivée de petit frère...
Et nous avons patiné ces 2 dernières semaines, même si la saison ne s'y prête pas vraiment...

Si l'on cogite un peu, il y aurait trois grands courants qui se dégagent en matière d'élevage de gnomes (c'est à dire pour faire pousser le marmot droit, enfin le moins tordu possible), pardon, d'éducation.

L'éducation autoritaire qui consiste à enfiler des rangers et sortir le fouet dans les limites autorisées et avant le couvre-feu, comme de bien entendu. C'est le règne de la baffe & des règles immuables inscrites à coups de ceinturon, celle qui te fait espérer vainement que tu as été adopté, mais en fait non.

L'éducation permissive, qui a un fort arrière goût de vomi post 68 mal digéré, où l'enfant est roi et il fait ce qu'il veut, mais qu'il ne s'étonne pas de recevoir quand même sa torgnole, quand il redemande pour la 50ème fois un truc et qu'en face on est énervé par une mauvaise journée. Le petit chéri a tous les droits, surtout celui de s'élever tout seul.

Enfin l'éducation libertaire qui a comme priorité absolue la liberté et le respect de l'enfant. Il peut s'épanouir dans la confiance et le confort de règles respectueuses et intelligentes, on encourage ses progrès, on lui montre comment dépasser ses difficultés, on lui apprend la dure loi de la vie tout en l'entourant d'amoooooouuuuur...

C'est sûr que n'importe qui dirait: ben moi trop je prends l'éducation libertaire, c'est la plus mieux, je veux un enfant épanoui qui m'aime et que j'aime, et qui grandit dans la douce atmosphère bienveillante de l'amour familial.
Jusqu'au jour où...

Récemment, l'arrivée de petit frère a mis Jo en transe, il est devenu le Roi des Chieurs, sans conteste. Il est persuadé de diriger l'univers et au-delà, et "ces gens" qui s'escagassent à lui faire croire que non, il n'est pas un chef suprême, sont vraiment obstinés, mais pas autant que lui, les pauvres, ils font un peu pitié.

Il a choisi d'avoir recours actuellement à 3 armes de très haute technologie pour dresser ses parents et essayer de les rendre dingues. La bouffe, l'habillage, et la connerie à la minute. Autant dire que cumulés, il détient une arme de destruction massive entre ses mains.
En effet, vu notre état de lessivage, il possède le pouvoir d'être félicité pour des trucs complètement évidents et que la totalité de la population mondiale fait sans se poser de questions ni attendre d'acclamations...

Alors nous chavirons entre les trois grands courants éducatifs... mais surtout en ce moment où il y a un enfant opposant qu'il
faut gérer au mieux avec peu de moyens et un maximum d'intelligence (sic) pour survivre...
nous devons éviter de passer la chair de notre chair dans le micro-ondes...
comme le sale gremlins qu'il est devenu !!

1 commentaire:

  1. Excellentissime texte! j'adore cet humour... soi-dit en passant je pense que beaucoup de fermeté et surtout très peu de patience sont salutaires pour élever les "gnomes". Après quatre enfants (qui n'en sont plus puisqu'ils ont entre 23 et 14 ans)qui vont très bien , sont sympas et chaleureux, il me semble que c'est une bonne solution.

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