mercredi 10 mars 2010

La goutte d'eau qui a failli la tuer


A un moment donné, chacun atteint son everest, son point de non retour, sa limite personnelle. Au delà, c'est fini, nous sommes atomisés, pulvérisés, vaporisés. La compétence disparaît, s'évanouit, il n'y en a plus, mais alors plus du tout, du tout.

Nous avons vérifié ce point pas plus tard qu'hier, à l'occasion de la rédaction d'un chèque de banque.

Dégourdis que nous sommes, ou plutôt méfiants suite aux dernières expériences administratives, dont les semaines passées ont été emplies plus que de raison... nous avions préalablement téléphoné pour savoir comment procéder ainsi que connaître les délais.
Jusqu'ici tout baigne.
Sauf que.
Bien sûr.

Une petite voix niaise derrière le guichet nous annonce que sans facture, il ne nous sera pas fait de chèque de banque...

Alors là, King Papa s'est transformé en volcan éruptif pronto pronto...
Il a calmement, mais de façon très très claire et martelée, expliqué à la dame qu'on lui demandait un service nous ayant été décrit comme faisable le jour même et sans papiers à apporter, que ce fric était à nous et qu'on en faisait ce qu'on voulait sans avoir à se justifier oui ou non (m...) ?
Ben là, la petite dame, elle a sauvé la face en téléphonant au chef (sachant que quand on sent la pulvérisation arriver, appeler papa à la rescousse y a que ça de vrai).

Et hier soir 19h qui roulait au volant de sa Ford C Max gris avalon hein ?
Un homme heureux ET détendu.


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