La Douche du coche
vendredi 21 janvier 2011
The end
Ma fée, mon ange gardien, mon amour immense, au revoir pour cette fois-ci, et à bientôt ailleurs.
Je t'aime.
Ta petite fille.
PS: habiter Louveciennes, Versailles puis Marly le Roi et tirer ta révérence le même jour calendaire que Louis XVI, comme d'hab, tu fais tout avec panache !!
lundi 17 janvier 2011
Blanc
Plus d'envie pour écrire ici.
Une lassitude extrême devant les ennuis de santé en rafale depuis l'accouchement.
Une douleur devant nos "amitiés" qui ne sont pas disponibles pour nous.
Une fatigue de donner de mon temps, mes encouragements, mon aide, mes compétences, de garder les enfants des autres et de prendre mal soin des miens.
Une sensation que le donner et recevoir m'ont été bien mal montrés et enseignés.
Et que je dois m'y prendre de travers pour que personne ne nous donne de petits coups de main de temps à autre.
Envie de solitude.
Plus de force pour prétendre écrire de façon divertissante sur une vie qui en ce moment manque d'ingrédients légers.
Je referme les écoutilles.
A bientôt.
Peut-être.
Une lassitude extrême devant les ennuis de santé en rafale depuis l'accouchement.
Une douleur devant nos "amitiés" qui ne sont pas disponibles pour nous.
Une fatigue de donner de mon temps, mes encouragements, mon aide, mes compétences, de garder les enfants des autres et de prendre mal soin des miens.
Une sensation que le donner et recevoir m'ont été bien mal montrés et enseignés.
Et que je dois m'y prendre de travers pour que personne ne nous donne de petits coups de main de temps à autre.
Envie de solitude.
Plus de force pour prétendre écrire de façon divertissante sur une vie qui en ce moment manque d'ingrédients légers.
Je referme les écoutilles.
A bientôt.
Peut-être.
mardi 11 janvier 2011
Message in a bottle
Je médite, je médite...
En ce début d'année, je souhaite ne m'entourer que de gens "normaux" alors cette petite pancarte me fait bien réfléchir !
Et moi ? quand les gens commencent à me connaître, je .....
En ce début d'année, je souhaite ne m'entourer que de gens "normaux" alors cette petite pancarte me fait bien réfléchir !
Et moi ? quand les gens commencent à me connaître, je .....
lundi 10 janvier 2011
Week-end classique au Magic Kindom
Entre 3 parties de cartes, 2 siestes, 4 lessives, 1 médiathèque, des dinosaures et une pluie de bisous,
Roi des mers et roi des chaussettes montent sur un bateau.
Roi des chaussettes tombe régulièrement le nez dans la moquette.
Roi des mers souvent rouspette.
Reine-mère, Miss S, BB, LB et King Papa mangent de la galette !
vendredi 7 janvier 2011
Douce et bonne
Il n'y a pas que l'année qui débute qui se doit de l'être...
Le jeudi après-midi c'est total perso, sans lutin à l'horizon. Alors pour démarrer en beauté 2011, j'avais décidé hier de ne pas saturer celui-ci de rendez-vous médicaux ou "organisationnels".
Après avoir marché, pensé et regardé tous les nouveaux produits et vêtements dont je n'avais pas le besoin 24 heures auparavant, mais qui là me faisaient des clins d'oeil outranciers... j'ai cherché un endroit calme pour boire un thé et faire face au spleen contre lequel je luttais depuis la matinée à l'annonce des nouvelles de la santé de ma grand-mère.
Et bien j'ai rencontré la fée d'un nouveau lieu, qui m'a laissée annoncer que je voulais goûter aux beaux gâteaux que je voyais, puis changer d'avis en énonçant la nécessité d'une période de régime immédiate.
Et oui, les essais de robes plus tôt dans l'après-midi s'étaient révélés carrément traumatisants pour la première fois de ma vie...
Cette coquine m'a servi mon breuvage accompagné d'un sourire délicieux ainsi que d'un petit plateau couvert de morceaux de différents gâteaux en me disant "J'aime beaucoup cette phrase d'Oscar Wilde:
Je résiste à tout.
Sauf à la tentation."
Cultivée, empathique, douce et bonne, j'ai été ravie de faire votre connaissance.
Merci pour ce cadeau, il m'a réchauffé le coeur.
Le jeudi après-midi c'est total perso, sans lutin à l'horizon. Alors pour démarrer en beauté 2011, j'avais décidé hier de ne pas saturer celui-ci de rendez-vous médicaux ou "organisationnels".
Après avoir marché, pensé et regardé tous les nouveaux produits et vêtements dont je n'avais pas le besoin 24 heures auparavant, mais qui là me faisaient des clins d'oeil outranciers... j'ai cherché un endroit calme pour boire un thé et faire face au spleen contre lequel je luttais depuis la matinée à l'annonce des nouvelles de la santé de ma grand-mère.
Et bien j'ai rencontré la fée d'un nouveau lieu, qui m'a laissée annoncer que je voulais goûter aux beaux gâteaux que je voyais, puis changer d'avis en énonçant la nécessité d'une période de régime immédiate.
Et oui, les essais de robes plus tôt dans l'après-midi s'étaient révélés carrément traumatisants pour la première fois de ma vie...
Cette coquine m'a servi mon breuvage accompagné d'un sourire délicieux ainsi que d'un petit plateau couvert de morceaux de différents gâteaux en me disant "J'aime beaucoup cette phrase d'Oscar Wilde:
Je résiste à tout.
Sauf à la tentation."
Cultivée, empathique, douce et bonne, j'ai été ravie de faire votre connaissance.
Merci pour ce cadeau, il m'a réchauffé le coeur.
lundi 3 janvier 2011
Quarante trois
Elle sont dans un couloir, marchent doucement. Elle est lente à présent. Il semble loin le temps où elle l'emmenait faire du shopping le mercredi pour l'aider à devenir femme.
Elle est de ces personnes apparemment capables de tout défier. Alors cette loi stupide de la vieillesse ça paraissait facile. Mais non. Elle n’a pas remporté cette bataille.
Elle est de ces personnes apparemment capables de tout défier. Alors cette loi stupide de la vieillesse ça paraissait facile. Mais non. Elle n’a pas remporté cette bataille.
Elle s’appuie sur le bras de sa petite fille. Elle l’a souvent fait, sauf que maintenant c’est presque une nécessité. Elles marchent et se remémorent certains des souvenirs qu’elle a laissé couler de sa mémoire. C’est la petite fille qui raconte. Elle répond parfois “oui, maintenant je me souviens”, pour donner le change, mais chacun sait ce qu’il en est. La mémoire qui s’emmêle est une drôle de vacherie, pourtant on s’habitue à ça aussi et aujourd’hui, elle n’est même plus un nid à tristesse.
Cette promenade est un moment heureux. Sept sur dix, sur l’échelle du bonheur ordinaire : la joie d’être ensemble, se contempler mutuellement, le babillage des riens du quotidien, le plaisir des rituels que l’on refait, des fragments de mémoire.
La petite fille. À son poing ne se balance pas d'appareil photo comme à l'ordinaire.
Confusément, c’est parcequ'elle sent que bientôt il y aura une fin qu’elle n'en veut aucune trace. Comme si cette complicité et cet amour devaient durer toujours.
Tout devient important dans l’inventaire des détails à ne pas oublier et il n'est plus vraiment temps de se cacher derrière un objectif.
Elle la touche, elle l'étreint, elle lui sourit, elle grave tous ces contacts sensoriels dans sa mémoire cellulaire. Elle photographie sa grand-mère avec son corps et son âme.
Avec ses cheveux récemment coiffés, son rouge à lèvres de jeune femme, et son sourire, un sourire qui n’a jamais été plus vrai. C’est une des grâces de la vieillesse : le sourire des vieux, limpide comme ceux des petits enfants, mais d’une pureté plus grande encore, anobli par la connaissance des choses.
Mais nous voilà devant le dernier moment passé ensemble et le sentier retour qui mène à la maison. L'état de grâce touche à sa fin. Un dernier trajet. Le geste de la mèche qu'elle remet en place. Sa coquetterie toujours. Son sourire, encore.
Et puis soudain, en une fraction de seconde, la vieille dame a repris son sérieux. Les vieux yeux plongent dans mon regard tapi derrière une visière de casquette. Les lèvres tremblent d’émotions contenues. Elle a des choses à dire. De celles qu’on ne dit pas avec la voix. Il faut qu’elle sache, cette petite fille. Qu’elle sache qu’elle est aimée immensément. Plus grand, peut-être que la capacité qu’on a d’aimer. Il faut qu’elle l’entende, qu’elle le comprenne. Il faut qu’elle puisse le regarder une fois, en entier, tout cet amour immense. On est tellement plus fort quand on se sait aimé.
Les mots sans paroles s’échappent d’on ne sait où, mais la petite fille les entend. Clairs, infiniment plus clairs que lorsque la voix s’en mêle. La vieille dame semble avoir passé sa vie à éviter une certaine proximité et elle dit tout, soudain, dans un baiser muet.
Un de ceux qu’on envoie de la main.
Quarante trois ans d’amour pelotonnés dans un baiser…
Elle s’appuie sur le bras de sa petite fille. Elle l’a souvent fait, sauf que maintenant c’est presque une nécessité. Elles marchent et se remémorent certains des souvenirs qu’elle a laissé couler de sa mémoire. C’est la petite fille qui raconte. Elle répond parfois “oui, maintenant je me souviens”, pour donner le change, mais chacun sait ce qu’il en est. La mémoire qui s’emmêle est une drôle de vacherie, pourtant on s’habitue à ça aussi et aujourd’hui, elle n’est même plus un nid à tristesse.
Cette promenade est un moment heureux. Sept sur dix, sur l’échelle du bonheur ordinaire : la joie d’être ensemble, se contempler mutuellement, le babillage des riens du quotidien, le plaisir des rituels que l’on refait, des fragments de mémoire.
La petite fille. À son poing ne se balance pas d'appareil photo comme à l'ordinaire.
Confusément, c’est parcequ'elle sent que bientôt il y aura une fin qu’elle n'en veut aucune trace. Comme si cette complicité et cet amour devaient durer toujours.
Tout devient important dans l’inventaire des détails à ne pas oublier et il n'est plus vraiment temps de se cacher derrière un objectif.
Elle la touche, elle l'étreint, elle lui sourit, elle grave tous ces contacts sensoriels dans sa mémoire cellulaire. Elle photographie sa grand-mère avec son corps et son âme.
Avec ses cheveux récemment coiffés, son rouge à lèvres de jeune femme, et son sourire, un sourire qui n’a jamais été plus vrai. C’est une des grâces de la vieillesse : le sourire des vieux, limpide comme ceux des petits enfants, mais d’une pureté plus grande encore, anobli par la connaissance des choses.
Mais nous voilà devant le dernier moment passé ensemble et le sentier retour qui mène à la maison. L'état de grâce touche à sa fin. Un dernier trajet. Le geste de la mèche qu'elle remet en place. Sa coquetterie toujours. Son sourire, encore.
Et puis soudain, en une fraction de seconde, la vieille dame a repris son sérieux. Les vieux yeux plongent dans mon regard tapi derrière une visière de casquette. Les lèvres tremblent d’émotions contenues. Elle a des choses à dire. De celles qu’on ne dit pas avec la voix. Il faut qu’elle sache, cette petite fille. Qu’elle sache qu’elle est aimée immensément. Plus grand, peut-être que la capacité qu’on a d’aimer. Il faut qu’elle l’entende, qu’elle le comprenne. Il faut qu’elle puisse le regarder une fois, en entier, tout cet amour immense. On est tellement plus fort quand on se sait aimé.
Les mots sans paroles s’échappent d’on ne sait où, mais la petite fille les entend. Clairs, infiniment plus clairs que lorsque la voix s’en mêle. La vieille dame semble avoir passé sa vie à éviter une certaine proximité et elle dit tout, soudain, dans un baiser muet.
Un de ceux qu’on envoie de la main.
Quarante trois ans d’amour pelotonnés dans un baiser…
Elle s’appuie sur le bras de sa petite fille. Elle l’a souvent fait, sauf que maintenant c’est presque une nécessité. Elles marchent et se remémorent certains des souvenirs qu’elle a laissé couler de sa mémoire. C’est la petite fille qui raconte. Elle répond parfois “oui, maintenant je me souviens”, pour donner le change, mais chacun sait ce qu’il en est. La mémoire qui s’emmêle est une drôle de vacherie, pourtant on s’habitue à ça aussi et aujourd’hui, elle n’est même plus un nid à tristesse.
Cette promenade est un moment heureux. Sept sur dix, sur l’échelle du bonheur ordinaire : la joie d’être ensemble, se contempler mutuellement, le babillage des riens du quotidien, le plaisir des rituels que l’on refait, des fragments de mémoire.
La petite fille. À son poing ne se balance pas d'appareil photo comme à l'ordinaire.
Confusément, c’est parcequ'elle sent que bientôt il y aura une fin qu’elle n'en veut aucune trace. Comme si cette complicité et cet amour devaient durer toujours.
Tout devient important dans l’inventaire des détails à ne pas oublier et il n'est plus vraiment temps de se cacher derrière un objectif.
Elle la touche, elle l'étreint, elle lui sourit, elle grave tous ces contacts sensoriels dans sa mémoire cellulaire. Elle photographie sa grand-mère avec son corps et son âme.
Avec ses cheveux récemment coiffés, son rouge à lèvres de jeune femme, et son sourire, un sourire qui n’a jamais été plus vrai. C’est une des grâces de la vieillesse : le sourire des vieux, limpide comme ceux des petits enfants, mais d’une pureté plus grande encore, anobli par la connaissance des choses.
Mais nous voilà devant le dernier moment passé ensemble et le sentier retour qui mène à la maison. L'état de grâce touche à sa fin. Un dernier trajet. Le geste de la mèche qu'elle remet en place. Sa coquetterie toujours. Son sourire, encore.
Et puis soudain, en une fraction de seconde, la vieille dame a repris son sérieux. Les vieux yeux plongent dans mon regard tapi derrière une visière de casquette. Les lèvres tremblent d’émotions contenues. Elle a des choses à dire. De celles qu’on ne dit pas avec la voix. Il faut qu’elle sache, cette petite fille. Qu’elle sache qu’elle est aimée immensément. Plus grand, peut-être que la capacité qu’on a d’aimer. Il faut qu’elle l’entende, qu’elle le comprenne. Il faut qu’elle puisse le regarder une fois, en entier, tout cet amour immense. On est tellement plus fort quand on se sait aimé.
Les mots sans paroles s’échappent d’on ne sait où, mais la petite fille les entend. Clairs, infiniment plus clairs que lorsque la voix s’en mêle. La vieille dame semble avoir passé sa vie à éviter une certaine proximité et elle dit tout, soudain, dans un baiser muet.
Un de ceux qu’on envoie de la main.
Quarante trois ans d’amour pelotonnés dans un baiser…
Les mots sans paroles s’échappent d’on ne sait où, mais la petite fille les entend. Clairs, infiniment plus clairs que lorsque la voix s’en mêle. La vieille dame semble avoir passé sa vie à éviter une certaine proximité et elle dit tout, soudain, dans un baiser muet.
Un de ceux qu’on envoie de la main.
Quarante trois ans d’amour pelotonnés dans un baiser…
dimanche 2 janvier 2011
A tous les coups on gagne
Comme les enfants qui égrènent les prénoms de ceux qui les aiment avant d'éteindre la lumière, je me suis accordé ce plaisir tout à l'heure, à la faveur d'une nuit morcelée par un petit réveil nocturne.
J'avais besoin d'être rassurée, de panser quelque plaie.
Car elle qui est si gaie pétillante et légère avait comme d'habitude réussi à nous envelopper de son intérêt, de ses fulgurances, ses pirouettes, ses joies et ses "petites" interrogations. Mais les miennes lui déplaisent certainement un peu puisqu'elle m'a aussi dit, comme à chaque fois que nous nous croisons, que je me pose beaucoup de questions.
J'ai senti qu'elle me rejetait encore, "gentiment", que ces questionnements la dérangent toujours autant, mais autre chose de neuf a surgi.
J'ai repensé au fait que cette partie de moi fait régulièrement réagir certains de mes interlocuteurs et je me suis dit que je ne dois pas me sentir rejetée, car justement je l'aime cette partie.
C'est moi !
Je dois même en être fière ! presque bomber le torse ! redresser la tête et sourire devant la remarque au lieu de courber l'échine.
Car j'aime sentir la puissance de l'esprit, la capacité à se poser, s'abstraire, jongler avec les idées, émettre des hypothèses et conclure. Je vais peut-être choquer mais pour moi ceux qui en sont dépourvus traversent la vie comme de simples créatures animales. Guidés par leurs seuls instincts et pulsions, embarqués par des évènements et des émotions qui les submergent. Ils vivent certes, mais passent à coté d'un des ingrédients majeurs du tout.
Car les questions sont humaines, nous ouvrent à d'autres possibles, et nous permettent de nous transcender.
Je crois qu'aujourd'hui où nous sommes au grand complet, mon mari et mes deux enfants, j'ai besoin de sentir sur qui compter, les gens qui m'acceptent telle qu'elle. J'ai besoin de savoir aussi pour qui je compte avant de m'engager plus avant, car je sens et je sais après tous ces derniers mois que mon énergie vitale est précieuse.
Alors j'ai refermé mes mains sur une nouvelle tasse de thé, posé un doux sourire sur mon visage, et décidé d'égrener encore les prénoms de ceux qui m'aiment. De les laisser venir à moi parceque je les invitais, les sentir là, tous autour de moi.
Et j'aurais voulu qu'ils sentent à leur tour à ce moment précis, tout ce que j'ai à leur envoyer.
J'avais besoin d'être rassurée, de panser quelque plaie.
Car elle qui est si gaie pétillante et légère avait comme d'habitude réussi à nous envelopper de son intérêt, de ses fulgurances, ses pirouettes, ses joies et ses "petites" interrogations. Mais les miennes lui déplaisent certainement un peu puisqu'elle m'a aussi dit, comme à chaque fois que nous nous croisons, que je me pose beaucoup de questions.
J'ai senti qu'elle me rejetait encore, "gentiment", que ces questionnements la dérangent toujours autant, mais autre chose de neuf a surgi.
J'ai repensé au fait que cette partie de moi fait régulièrement réagir certains de mes interlocuteurs et je me suis dit que je ne dois pas me sentir rejetée, car justement je l'aime cette partie.
C'est moi !
Je dois même en être fière ! presque bomber le torse ! redresser la tête et sourire devant la remarque au lieu de courber l'échine.
Car j'aime sentir la puissance de l'esprit, la capacité à se poser, s'abstraire, jongler avec les idées, émettre des hypothèses et conclure. Je vais peut-être choquer mais pour moi ceux qui en sont dépourvus traversent la vie comme de simples créatures animales. Guidés par leurs seuls instincts et pulsions, embarqués par des évènements et des émotions qui les submergent. Ils vivent certes, mais passent à coté d'un des ingrédients majeurs du tout.
Car les questions sont humaines, nous ouvrent à d'autres possibles, et nous permettent de nous transcender.
Je crois qu'aujourd'hui où nous sommes au grand complet, mon mari et mes deux enfants, j'ai besoin de sentir sur qui compter, les gens qui m'acceptent telle qu'elle. J'ai besoin de savoir aussi pour qui je compte avant de m'engager plus avant, car je sens et je sais après tous ces derniers mois que mon énergie vitale est précieuse.
Alors j'ai refermé mes mains sur une nouvelle tasse de thé, posé un doux sourire sur mon visage, et décidé d'égrener encore les prénoms de ceux qui m'aiment. De les laisser venir à moi parceque je les invitais, les sentir là, tous autour de moi.
Et j'aurais voulu qu'ils sentent à leur tour à ce moment précis, tout ce que j'ai à leur envoyer.
Inscription à :
Articles (Atom)